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6 juin 2013

Actualité Politique

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Politique. Dissolution du Parti travailliste et du Parti socialiste. La fusion de l’Union socialiste des forces populaires, du Parti travailliste (PT) et du Parti socialiste (PS) sera concrétisée cet été. Le PT et le PS devront avant tenir leurs congrès extraordinaires pour dissoudre leurs instances. Le Parti travailliste a déjà eu l’aval de son conseil national. Il tiendra sa messe avant le mois de ramadan. Quant au Parti socialiste, il réunira son « Parlement » le 16 juin pour préparer le congrès extraordinaire prévu avant la fin de ce mois. Pour Abdelkrim Benatiq, la surprise a été au rendez-vous. En effet, il n’imaginait pas que les militants de son parti allaient être unanimes autour de l’initiative de fusion. La conjoncture actuelle impose, selon lui, de revenir au bercail pour renforcer l’USFP qui a « une nouvelle direction ouverte sur les autres partis politiques ». Lors du forum de la MAP, tenu avant hier à Rabat, le secrétaire général du PT a ainsi estimé que depuis le dernier congrès du parti de la rose, le message véhiculé par Driss Lachguer a été on ne peut plus clair : « Il a appelé à l’union. Nous avons tenu des rencontres marathoniennes durant lesquelles, Driss Lachguer était très patient et à l’écoute », a-t-il relevé. Pour sa part, le premier secrétaire de l’USFP a exprimé son optimisme quant à la réussite du processus de fusion. Une initiative basée, selon lui, sur les recommandations du congrès usfpéiste. C’est pour cette raison qu’elle n’a pas été discutée au sein des instances décisionnelles du parti. Un secrétariat tripartite vient d’être chargé de gérer la phase préparatoire. Jusque-là, aucune discussion n’a eu lieu sur la place que devront occuper les dirigeants des partis dissouts au sein des instances dirigeantes de l’USFP.

Justice. Le fils de Hamid Chabat innocenté de l’accusation de trafic de cocaïne, Chabat parle de complot politique. Le juge au tribunal de 2ème instance de Fès a prononcé hier, mercredi 5 juin au matin, un verdict innocentant Naoufel Chabat, fils ainé de Hamid Chabat, de toutes accusations de trafic de drogue dure. Selon un web média arabophone de la place, le fils du secrétaire général de l’Istiqlal et maire de Fès, était poursuivi avec nombres de ses présumés complices dont un officier de la brigade antigang à la préfecture de police de Fès, pour constitution de bande de trafic de drogue dure, notamment la cocaïne. Naoufel Chabat qui durant sa mise en jugement, n’a aucunement été placé en détention préventive, avait été condamné en 1ère instance à 3 ans de réclusion criminelle, avant d’être complètement innocenté, hier, en 2ème instance. Son père, Hamid Chabat, clamait depuis l’éclatement de cette affaire que son fils était victime d'un règlement de comptes politique, le visant.

Maroc-Turquie. Les raisons pour lesquelles Erdogan a refusé le doctorat honoris causa de l’université Mohammed V. Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui était lundi et mardi en visite officielle au Maroc, se serait excusé de ne pas accepter le doctorat Honoris Causa dont l’université Mohammed V de Rabat, spécialement la faculté des lettres et des sciences humaines, allait le titrer. Ainsi, rapporte un quotidien arabophone de la place, le premier ministre turc, dont l’agenda au royaume était trop chargé pour une visite éclaire, aurait avancé comme justificatifs pour son refus, les événements violents en cours dans son pays. Erdogan aurait ainsi rejeté des honneurs, au moment où se meut dans son pays un mouvement d’indignés laïcisant, revendiquant un retour à une « véritable » démocratie, et doutant d’une prétendue velléité dictatoriale couvant, chez le premier ministre islamiste Recep Tayyip Erdogan. Effectivement, quand ce dernier était encore maire d’Istanbul, il avait déclaré à un journaliste du daily Milliyet, que pour lui, « la démocratie était comme un train que l’on prend pour arriver au pouvoir et que l’on s'empresse d'en descendre aussitôt arrivé ». Le leader islamiste, attise ainsi les méfiances dans son pays, notamment dans les milieux opposants laïcs et europhiles, qui constituent la majorité du contingent des indignés du Taksim Square.

Marine royale. Le navire de guerre marocain le Bir Anzarane à l'Armada 2013 de Rouen, en France. Le patrouilleur OPV 70 de la Marine royale, classe Bir Anzarane, est arrivé, mardi 4 juin, à Rouen, dans le nord-ouest de la France, pour prendre part à l'occasion du rassemblement mondial de voiliers et de navires de guerre venus des quatre coins de la planète, l'Armada 2013. L’OPV 70 de la marine royale est appelé le Bir Anzarane, en mémoire à la bataille de Bir Anzarane ayant opposé en 1979, les FAR aux séparatistes du Polisario, armés par les dictatures algérienne et libyenne. De conception et construction française, à Lorient en 2011, le Bir Anzarane embarque 64 membres d'équipage. Il est long de 70 mètres et peut déplacer jusqu'à 800 tonnes à une vitesse de 22 noeuds. Le Bir Anzarane est armé d’un canon tourelle 76 mm à la proue, de deux mitrailleuses bitubes de 14,5 mm, mais aussi de deux mitrailleuses de 12,7 mm et d'un canon de 40 mm en poupe. Pour la sixième édition de l'Armada 2013, 38 voiliers et huit bâtiments de guerre seront amarrés aux quais, à une encablure du centre médiéval de Rouen. L'Armada, qui fête cette année ses 25 ans, débutera le 6 juin et se terminera le 16 du même mois, avec la parade des voiliers tout au long des 120 kilomètres dans les méandres de la Seine, jusqu'à la mer. 

Immigration. Lutte contre l’immigration illégale : Le chef de la police espagnole loue l’aide du Maroc. Face aux médias, agents de police, autorités et membres de la société civile, le directeur général de la sûreté nationale espagnole Ignacio Cosidó a loué l’aide du Maroc dans la lutte contre l’immigration illégale, lors du point de presse qu’il a donné à Sebta en marge d’une conférence organisée par la police fédérale (UFP) sur la sécurité et la cohésion sociale, rapporte l'agence de presse EFE. D’après le responsable, la coopération policière avec le Maroc se déroule au mieux, d’autant que l’immigration clandestine subsaharienne « est également devenue un problème pour le Maroc ». Il faut dire en effet que les immigrants sont de plus en plus nombreux à tenter la traversée dans le détroit de Gibraltar avec pour but de rejoindre l’Espagne voisine. En janvier dernier, le directeur général de la sûreté nationale marocaine, Bouchaïb Rmail, et M. Cosido ont signé un accord pour la création d’équipes conjointes d’analyses et de coopération en matière de migration. L’objectif étant d’essayer de maitriser les flux migratoires et atténuer, voire stopper le phénomène de l’immigration clandestine. D’après les déclarations à la presse de M. Cosido, les choses vont bon train pour l’instant. À Sebta particulièrement, les autorités de la ville autonome ont lancé, en janvier dernier, un plan visant à modifier la structure de la frontière avec le Maroc. La nouvelle structure, dont l'initiative émane d'une collaboration avec la police chérifienne, devrait permettre de limiter les entrées des migrants illégaux. Aujourd’hui, outre l’immigration clandestine, l’Espagne et le Maroc ont renforcé leur coopération policière en vue de lutter efficacement contre le trafic de véhicules volés, le trafic de drogue, la cybercriminalité, la criminalité transnationale organisée et le terrorisme. Mais il faut dire qu’en général, ces partenariats semblent toujours être plus au bénéfice de l’Espagne. 

Accès à l’information. Les Assises nationales sur le droit d’accès à l’information, le 13 juin à Rabat. Le ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration organise, le 13 juin à Rabat sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, les Assises nationales sur le droit d’accès à l’information. Placées sous le thème « Le droit d’accès à l’information, un levier pour la démocratie participative » , ces assises s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la nouvelle constitution, notamment l’article 27 qui consacre le droit à l’information, indique un communiqué du ministère. Cette initiative répond aussi à l’approche participative suivie par le gouvernement, dans le but d’enrichir le débat et la concertation sur les moyens de mettre en œuvre cet acquis constitutionnel, qui figure parmi les fondements de l’État de droit et des institutions et constitue un outil de renforcement de l’ouverture et de la transparence, note le communiqué. Les assises ont pour objectif d’ouvrir un débat constructif et responsable sur les défis liés à l’exercice du droit d’accès à l’information en partant de trois axes principaux, à savoir les principes juridiques encadrant le droit d’accès à l’information, les bonnes pratiques dans ce domaine sur le plan international et les mécanismes et mesures à même de garantir une application effective des dispositions constitutionnelles relatives à ce sujet. Cette rencontre, qui doit être inaugurée par le chef du gouvernement, connaitra la participation de représentants des différentes administrations et institutions publiques, du secteur privé, d’acteurs de la société civile et de chercheurs académiques et experts, qui débattront de différentes thématiques découlant des axes principaux des assises. 

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