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6 juin 2013

International

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Sahara. Visite de plusieurs jours du chef du Polisario aux États unis. Nouvelle offensive diplomatique du Polisario aux États unis. Il s’agit en effet d’un séjour de plusieurs jours au cours duquel, il devra rencontrer des personnalités politiques à Washington issues des partis républicain et démocrate. Il fera également un détour du côté du siège des Nations-Unies à New York. Des sources au Sahara estiment que le programme de ce déplacement du chef du Front aurait été préparé en coordination avec la présidente du Centre Robert Kennedy. Mme Kennedy, grâce à son fort engagement pour la défense du Polisario et ses solides réseaux au sein du parti démocrate, a réussi à reléguer au second plan le cabinet d’avocats Foley Hoag, autrefois principal lobby du Polisario à Washington. En avril, en plein débat au Conseil de sécurité sur le projet de résolution américain proposant un élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara, Kerry Kennedy s’est envolée, d'urgence, à Madrid pour rencontrer le chef de la diplomatie espagnole, José Margallo, afin de le convaincre de prendre fait et cause pour le Polisario. Une démarche, certes, infructueuse, mais qui a montré que la dame ne trouve aucune difficulté à arracher des rendez-vous, et en un temps record, de personnalités politiques du niveau du ministre espagnol des Affaires étrangères. Ce voyage du chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz, intervient vingt-quatre heures seulement après que douze membres du Congrès américain aient terminé une visite, entamée mardi dernier, dans les camps de Tindouf. Visite au cours de laquelle, ils étaient accompagnés par six députés algériens. Avec l’administration Barack Obama, le Polisario et Kerry Kennedy savent parfaitement qu’ils ont une chance de glaner davantage d’appui à Washington. Le Maroc va devoir activer ses réseaux diplomatiques pour ne pas retomber dans une position délicate comme en avril dernier.

USA. Un soldat américain plaide coupable pour le meurtre « horrible » de 16 Afghans. Un soldat américain a plaidé coupable mercredi du meurtre de 16 villageois afghans commis en mars 2012, dans le but d'échapper à la peine de mort, ajoutant toutefois ne pas pouvoir expliquer ces « actes horribles ». Le sergent Robert Bales --paraissant plus que ses 39 ans-- a semblé quelque peu embarrassé quand le juge militaire Jeffery Nance lui a demandé mercredi d'utiliser ses propres mots pour expliquer de quoi il reconnaissait être coupable. « J'ai tué cette personne avec une arme à feu avant de mettre feu à son corps », a-t-il répété à 16 reprises --à propos des 16 villageois afghans, en majorité des femmes et des enfants, tués en mars 2012 lors d'une équipée macabre réalisée au milieu de la nuit. Interrogé sur les raisons de ses actes, il a reconnu ne pas pouvoir les expliquer: « Monsieur, en ce qui concerne l'explication de ces actes, je me suis posé la question un million de fois depuis. Il n'y a pas de bonne raison pour expliquer les actes horribles que j'ai commis ». Évoquant les deux armes utilisées pour commettre ce massacre --un fusil d'assaut M4 et un pistolet 9 mm--, le soldat a avoué « ne pas se souvenir quelle arme était responsable de quelle blessure (...). Mais j'ai utilisé ces deux armes ». Il a aussi assuré qu'il ne se souvenait pas avoir brûlé les corps: « Je me rappelle qu'il y avait une lampe dans la pièce, je me rappelle qu'il y avait un incendie après les faits (...). Mais je ne me souviens pas d'avoir lancé la lampe sur ces gens ». Flanqué de ses deux avocats, le sergent Bales a plaidé coupable de 16 chefs d'inculpation pour assassinat, ainsi que de six autres chefs pour tentative de meurtre et sept pour agression. « J'ai décidé de tuer tous ceux qui étaient dans ces bâtiments ». Acceptant son plaider coupable, le juge Nance a décidé que le soldat encourrait au maximum une condamnation à la prison à vie sans possibilité de libération anticipée. Interrogé par le juge militaire, qui souhaitait s'assurer qu'il comprenait que son plaider coupable était définitif, l'accusé a lâché de manière ferme « Oui, monsieur ».

Censure. L'Arabie Saoudite bloque Viber, le Tadjikistan coupe YouTube, les autorités ouvrent Internet à Cuba. Décidément la vie du Web n’est pas un long fleuve tranquille. En plus des pays désignés « ennemis d’Internet » par Reporters sans frontières, d’autres États prennent des largesses avec la liberté d’expression sur la Toile. Ainsi l’accès à Viber, l'application de VoIP, a été coupé ce mercredi 5 juin 2013 par le régulateur saoudien des télécommunications. Et on apprend, en parallèle, que l’accès à YouTube a été coupé pendant une dizaine de jours au Tadjikistan. « L'application Viber ne répond pas en l'état actuel aux règlements et à la réglementation en vigueur dans le royaume et elle a été suspendue à compter de ce jour », écrit la Commission des technologies de l'information et de la communication (CITC) dans un communiqué posté sur son site Internet. Elle y ajoute que « des mesures appropriées seront prises concernant d'autres applications ou services qui ne se conforment pas à la réglementation » locale, sans préciser la nature des violations des règlements. En mars dernier, l’Arabie Saoudite avait rappelé à l’ordre différentes compagnies locales de télécommunications pour qu’elles trouvent avec les opérateurs et les fabricants des moyens permettant la surveillance de différentes applications, dont Skype et WhatsApp, sous peine de les interdire. Les autorités ont donc mis une partie de leur menace à exécution en coupant l’accès à Viber, qui permet de passer des appels téléphoniques et d’envoyer des messages. Au Tadjikistan, c’est une vidéo montrant le chef de l'état, Emomalii Rahmon, chantant et dansant au mariage de son fils, qui a entraîné la coupure d’accès au site de partage de vidéos. Le département des Communications du pays a bien confirmé le blocage du site, sans pour autant en expliquer la raison rapporte le site The Daily Dot. Même si le pays ne compte que deux millions d’internautes sur une population de huit millions, le régime craignait sans doute de voir cette vidéo se répandre comme un « virus ». Avec précaution et timidité, les Cubains ont eux commencé mardi à fréquenter les 118 nouvelles «salles de navigation» Internet ouvertes par les autorités dans un pays où les connexions à domicile sont rarissimes. Mais le prix pour surfer est encore très élevé: 4,5 dollars de l'heure, dans un pays où le salaire moyen est officiellement de 20 dollars par mois.

France-Maroc. Le fils d'un député interpellé avec 22 kg de cannabis. Âgé de 20 ans, Marc Sebaoun, fils du député du Val-d'Oise Gérard Sebaoun en France, a été placé en garde à vue, avec son complice présumé, alors qu'ils revenaient du Maroc. Le fils du député socialiste de la 4e circonscription du Val-d’Oise, Gérard Sebaoun, a en effet été interpellé lundi en Indre-et-Loire en possession de 22 kg de cannabis, alors qu’il remontait en voiture du Maroc avec un complice, a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie, qui a confirmé une information du Point.fr. 

Mali. Les élections au Mali auront bien lieu à Kidal, promet Hollande. Les élections maliennes auront lieu à la date prévue et sur tout le territoire du pays, y compris à Kidal, a promis mercredi François Hollande à l'Unesco, où il a reçu le prix Félix Houphouët-Boigny pour l'intervention militaire française. Le président français a voulu démentir ceux qui jugent que le pays ne sera pas prêt le 28 juillet et que les fonctionnaires maliens chargés d'organiser les élections n'auront pas accès à certains bastions touaregs, dont Kidal. « Les élections se tiendront à la date prévue, cela veut dire dans tout le Mali, dans toutes les villes du Mali, et donc à Kidal », a déclaré François Hollande. Cette ville est la dernière place forte des insurgés et est contrôlée par les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Interrompus par l'intervention française en janvier, les affrontements ont repris ces derniers jours entre le MNLA et l'armée malienne. Le MNLA, allié un temps avec les groupes djihadistes qui s'étaient emparés du nord du Mali, rejette les appels à déposer les armes lancés par Bamako, soutenu par Paris. « Aucun groupe armé ne doit rester armé au Mali », a dit François Hollande, qui appuie les efforts du gouvernement malien pour rétablir son autorité sur l'ensemble du territoire. Le chef de l'Etat a promis à une salle acquise à l'intervention française de se rendre de nouveau dans le pays pour l'intronisation du prochain président. 

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