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5 juin 2013

Actualité Politique

Actualité

Royal. SM le Roi n’a pas reçu le premier ministre turc Erdogan, mais il rendra visite à la Turquie début 2014. La visite du premier ministre turc au Maroc se termine en queue de poisson. Le chef de l’AKP a écourté son séjour au Maroc, initialement étalé sur deux jours, pour se rendre en Algérie. Certes Benkirane a tenté de détendre l’atmosphère, mais les images diffusées, par 2M et Al Oula, montraient un Recep Tayyip Erdogan un peu crispé. Et pour cause, ce dernier s’attendait surement à être reçu par SM le Roi Mohammed VI en personne. Cela n’a malheureusement pas eu lieu. Il s’agit pourtant d’un privilège auquel l’espagnol Mariano Rajoy et le français Jean Marc Ayrault ont eu droit lors de leurs déplacements au royaume. Pourtant, le chef de la diplomatie, Saâdeddine El Otmani affirmait, dans des déclarations très rassurantes à Anadolu Agency (AA) que le monarque allait souhaiter la bienvenue à Erdogan. Apparemment convaincu par les paroles du PJDiste, AA diffusait une dépêche au titre suivant : « Turkish Premier to be welcomed in Morocco by the king himself ». On peut y voir là, un autre indicateur du manque de communication entre le gouvernement et le Palais. Certains médias marocains ont également fait état de relations très tendues entre les conseillers de SM le roi et des ministres PJDistes, au point que le ministre de l’Intérieur se retrouve à jouer un rôle de relais entre eux et l’entourage de SM le roi. Finalement, Erdogan est lui parti du Maroc sans voir vu le Palais, son entourage ou bien encore le patronat. Une visite au cours de laquelle, Erdogan a surtout eu des entretiens avec des islamistes comme lui: Abdelilah Benkirane flanqué de son confident Abdellah Baha, et des représentants de l’association Amal Entreprises, dite très proche de l’AKP et du PJD. Néanmoins, il a déclaré à la conférence de presse qu’il a d’ailleurs coanimé à Rabat avec Benkirane (qui l’a appris de la bouche de ce dernier), que SM le Roi Mohammed VI a programmé une visite en Turquie pour le début de l’année 2014. Recep Tayyip Erdogan a fait cette annonce au même moment qu’il louait l’action réformatrice du souverain au Maroc. Erdogan n’a pas manqué à cette conférence, de plaider pour un approfondissement des relations avec le Maroc, sur les plans économiques, des politiques bilatérales et multilatérales et surtout militaires, annonçant pour prochainement, une visite au Maroc, du chef de l’amirauté turc et invitant le haut commandement des FAR à effectuer des visites en Turquie.

Conflit. L'International Transport Federation dénonce Chabat à Benkirane. L'International Transport Federation a dénoncé auprès du gouvernement Benkirane, l'expulsion de 600 employés de la société City Bus de Fès, soit 95% du personnel, après un conflit qui a duré plusieurs semaines entre salariés et employeurs. Ce conflit n'est pas comme les autres puisque les salariés affiliés à l'UMT accusent Hamid Chabat, maire de Fès et secrétaire général de l'UGTM, d'être derrière tout cela, car ils ne sont pas affiliés à la centrale syndicale que ce dernier dirige. De ce fait, Chabat se rangerait donc du côté de l'employeur en sa qualité du patron de l'autorité d’élégante. Affaire à suivre.

Algérie-Maroc. L’ambassadeur du Maroc chasse le Polisario d’une rencontre maghrébine. Les organisateurs algériens de la rencontre maghrébine sur les communautés maghrébines à l’étranger, ont apparemment tentés de piéger le Maroc, en y imposant la présence de membres du Polisario et en plantant des drapeaux du front séparatiste, à l’entrée du building abritant la réunion et la table des pays participants. La délégation représentant le Maroc à la rencontre a protesté en quittant sur-le-champ, le lieu du déroulement de cette réunion à Alger, à laquelle participaient les cinq pays membres de l’UMA. La MAP rapporte que la délégation marocaine avait été surprise de voir à l’entrée du building à Alger où s’est déroulée cette réunion, des drapeaux du Polisario plantés à côté de celui du Maroc. À l’intérieur de la salle, une place était réservée à des membres du Polisario et un petit drapeau du front séparatiste était de la partie. Considéré par la délégation marocaine, comme une falsification indigne d’un État qui se respecte, le geste algérien a fortement été décrié par l’ambassadeur du Maroc à Alger, qui, rapporte la même source, a immédiatement pris le chemin du ministère des affaires étrangères algérien, pour clamer son indignation et ses protestations les plus vives. La réaction de l’ambassadeur Abdallah Belqziz, a eu un effet immédiat, puisque rapporte la MAP, les autorités algériennes ont couru déplanter les drapeaux des séparatistes du Polisario de la salle de réunion, et chasser de cette dernière, les représentants du front Polisario. La délégation marocaine était composée de 5 membres, représentant les ministères de la communauté marocaine à l’étranger, des affaires étrangères et de la coopération, de l’emploi et de la formation professionnelle et du haut conseil de la communauté marocaine à l’étranger. (MAP)

Retour des MRE. Opération Transit 2013 démarre ce mercredi. L’opération d’accueil des Marocains résidant à l’étranger Marhaba 2013, sera lancée à partir d’aujourd’hui, mercredi 5 juin, a fait savoir la Fondation Mohammed V pour la solidarité dans un communiqué, relayé par la MAP. Pour « accompagner l’intensité du trafic maritime et aérien enregistré régulièrement à cette occasion », la fondation a mis en place 17 espaces d’accueil, notamment, à Tanger Méditerranée, Nador, Al Hoceima, Bab Sebta, Bab Melilia, Oujda, et l’aéroport de Casablanca. Des aires de repos seront également disponibles dans les ports d’Almeria, Algésiras, Sète et Gênes, souligne le communiqué. Près de 400 assistantes sociales, médecins, cadres paramédicaux et volontaires seront également mobilisés lors de cette opération. (MAP) 

Accident. Incendie déclaré dans le port de Mohammedia. Un incendie s’est déclaré, dans la nuit du lundi au mardi 4 juin, vers minuit, dans le port de Mohammedia, à une trentaine de kilomètres de Casablanca, indique la MAP. Le feu n’a pas fait de victime, ni de dégâts matériels. Il a « très vite » été maitrisé par les sapeurs-pompiers. L’incendie s’est propagé à partir d’une baraque « faisant office d'entrepôt de stockage de produits hautement inflammables », souligne la même source. Un court-circuit électrique en serait l'origine. (MAP) 

Projet solaire européen. Exportation d’énergie solaire du Sahara vers l’Europe, Desertec la société à l’initiative du projet abandonne. Le méga projet solaire européen dans le désert du Sahara vient de perdre sa raison d’être : la direction de la société Desertec Industrial Initiative (Dii) renonce à exporter l’énergie solaire produite dans la Sahara vers l’Union européenne. L’information est confirmée aujourd’hui, mardi 4 juin, par Euractiv.com. « Honnêtement, il y a quatre ans, l’acheminement de l'énergie depuis l'Afrique du Nord était la raison d’être de Desertec. Nous avons abandonné cette vision unidimensionnelle. Il s'agit à présent de créer des marchés intégrés dans lesquels l'énergie renouvelable apportera ses avantages [...] C'est l'objectif principal », a expliqué Paul van Son, PDG de Dii. Exit le projet Transgrid devenu Transgreen. Il n’est plus question de subvenir à 20% des besoins énergétiques européens en produisant de l’énergie renouvelable solaire et éolienne au Maghreb et en particulier dans le Sahara. « Nous manquons toujours de lignes et de capacités pour l'exportation à un niveau très élémentaire », estime Susanne Nies, directrice du département de politique énergétique à Eurelectric, l'association qui représente le secteur européen de l'électricité. Compliqué à intégrer au réseau électrique existant, Desertec serait aussi inutile à l’Europe. Paul van Son a expliqué que le marché européen pourrait fournir lui même jusqu'à 90 % de sa propre demande en électricité dans les années à venir. La direction de Dii vient-elle de porter un coup fatal au méga projet solaire qui avait mené à sa création ? 

Banques. Signature d’un partenariat pour renforcer le secteur bancaire. L’une des clés de la réussite de l’économie marocaine, c’est le fait qu’elle est bâtie sur la coopération. L’appui des autres États et des organismes étrangers est essentiel pour promouvoir les entreprises au Maroc. C’est sur cette piste qu’avance le Royaume dans sa poursuite du développement économique et social. Un partenariat d’accompagnement bancaire des entreprises marocaines vient d’être signé entre le groupe Banque centrale populaire (BCP) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Ce partenariat élargira les possibilités du groupe BCP en matière de financement. L’accord signé entre les deux institutions financières (BCP et BERD) porte « création d’une facilité de financement des échanges de 50 millions de dollars pour soutenir les transactions commerciales internationales et intrarégionales, sur des durées pouvant aller jusqu’à trois ans pour les garanties et 12 mois pour les avances de fonds ». En vertu de ce contrat, la BERD s’engage à soutenir le secteur bancaire marocain. La banque marocaine sera appuyée dans ses possibilités de financement de l’économie, surtout les opérations d’export-import. Par ailleurs, ce projet concourt à la promotion des PME (petites et moyennes entreprises). Le contenu du contrat révèle la portée de l’engagement de la BERD à l’égard du groupe marocain BCP. En effet, des possibilités seront offertes à ce dernier d’allonger les échéances de ses propres produits de financement des échanges. En participant au programme de la BERD, la BCP tissera des liens étroits en matière de financement des échanges avec les pays d’opérations de la BERD. Le programme PAEC, lancé en 1999, est un véritable instrument pour le développement du commerce extérieur intéressant les pays d’opérations de la BERD. Le PAEC compte déjà une centaine de banques participantes dans 22 pays d’opérations, avec des limites dépassant 2 milliards de dollars au total, et plus de 800 banques confirmatrices de par le monde. 

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