Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
PANORA MAROC Infos, Loisirs, Pratique...
PANORA MAROC  Infos, Loisirs, Pratique...
Publicité
PANORA MAROC Infos, Loisirs, Pratique...
Albums Photos
Derniers commentaires
Newsletter
Archives
Visiteurs
Depuis la création 2 394
15 mai 2013

International

International

Russie-USA. Moscou arrête un "agent de la CIA" et crie à la "guerre froide". La Russie a annoncé mardi avoir arrêté en flagrant délit un diplomate américain agent de la CIA qui tentait de recruter à Moscou un membre des services russes, dénonçant là une "provocation" digne de la guerre froide. "L'agent de la CIA Ryan C. Fogle, travaillant sous la couverture de troisième secrétaire du département politique de l'ambassade, a été interpellé dans la nuit de lundi à mardi", a annoncé le FSB. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré le diplomate persona non grata et a exigé son départ "dans les plus brefs délais". L'ambassadeur américain Michael McFaul a été convoqué pour mercredi au ministère russe. "L'arsenal classique de l'espion découvert sur lui ainsi qu'une importante somme d'argent trahissent un agent étranger pris en flagrant délit et suscitent de sérieuses questions à la partie américaine", a souligné la diplomatie russe. "De tels actes de provocation dans l'esprit de la guerre froide ne contribuent pas à renforcer la confiance mutuelle", a ajouté le ministère russe des Affaires étrangères. La chaîne de télévision publique russe Pervyi Canal a diffusé une vidéo filmée par le FSB montrant l'arrestation: un responsable des services russes précise que le Russe ciblé par la CIA est un officier chargé de la lutte contre le terrorisme dans le Caucase russe. L'enregistrement montre Ryan Fogle après son arrestation, assis dans une pièce, entouré de trois responsables de l'ambassade américaine auxquels un représentant des services russes, visage flouté, fait la leçon. "Nous n'avons pas cru dans un premier temps qu'une chose pareille puisse arriver. Vous savez très bien que le FSB coopère activement dans l'enquête sur les attentats de Boston", entend-on. "Ce citoyen a commis au nom des Etats-Unis un crime gravissime ici à Moscou. Avez-vous des questions concernant ce que nous sommes en train de vous montrer ici ?", poursuit le responsable du FSB. Les télévisions russes ont montré des photos de l'arrestation, le jeune Américain plaqué au sol par les agents russes, les bras derrière la tête. Sur d'autres images, on voit du matériel de déguisement, notamment des perruques, des lunettes noires, ainsi qu'un vieux modèle de téléphone portable, un plan de Moscou et plusieurs billets de 500 euros tirés d'une enveloppe. Vidéo disponible sur la page Facebook Le 2 Minutes.

Brésil. La justice autorise le mariage homosexuel avant la visite du pape. La justice brésilienne a autorisé mardi de facto le mariage homosexuel, à deux mois de la visite du pape François et sans attendre une hypothétique loi du Parlement. Le Conseil national de justice (CNJ) a annoncé dans un communiqué que les "cartorios", l'équivalent des officiers d'Etat civil, ne pourront plus refuser de dresser un acte de mariage entre personnes du même sexe. Le CNJ, garant de l'autonomie du pouvoir judiciaire, présidé par le président de la Cour suprême Joaquim Barbosa, a pris cette décision à une majorité écrasante de ses membres, avec 14 votes pour et un contre. Cette mesure entérine un arrêt rendu en 2011 par la Cour suprême, qui "affirme que l'expression de la sexualité et des sentiments homosexuels ne peut servir de fondement à un traitement discriminatoire, qui ne trouve aucun support dans le texte de la Constitution fédérale de 1998", affirme M. Barbosa dans le communiqué du CNJ. "Cela équivaut à autoriser le mariage gay au Brésil", s'est félicitée Raquel Pereira de Castro Araujo, présidente de la commission des droits des homosexuels de l'Ordre des avocats du Brésil (OAB), interrogée par l'AFP. Cette décision intervient à un peu plus de deux mois de la visite du pape François au Brésil, le pays comptant le plus de catholiques au monde (123 millions), à l'occasion des Journées mondiales de la jeunesse, du 23 au 28 juillet. Elle court-circuite le Parlement qui traîne depuis des années à se prononcer sur le sujet en raison des pressions de l'Eglise catholique et des Églises évangéliques, fortes d'un puissant groupe parlementaire, selon Mme Castro Araujo. Dans son arrêt de 2011, "le STF a reconnu que +l'union stable+ entre personnes du même sexe devait accorder les mêmes droits que ceux des hétérosexuels. Or, l'un de ces droits est de pouvoir transformer cette union en mariage et cela a entraîné une confusion dans le pays, en l'absence d'une loi au Parlement", explique Mme Castro Araujo. Les homosexuels vivant sous le régime de "l'union stable" et voulant se marier se sont donc tournés vers la justice, à laquelle sont subordonnés les officiers d'état civil. En théorie, la décision adoptée par le CNJ peut être remise en question par la Cour suprême. Mais cela semble improbable puisqu'elle se met justement au diapason de la jurisprudence de la plus haute juridiction du pays.

Arabie saoudite. Le pays annonce six nouveaux cas de contamination au coronavirus. L'Arabie saoudite a annoncé six nouveaux cas de contamination au nouveau coronavirus (NCoV) dans sa province orientale. Quatre cas avaient été confirmés lundi soir et deux cas supplémentaires ont été signalés mardi. Le ministère de la Santé a précisé que l'un des patients avait déjà été traité et qu'il avait quitté l'hôpital, rapporte l'agence de presse SPA. Ces cas s'ajoutent aux 24 déjà comptabilisés en Arabie saoudite depuis l'apparition de la maladie dans un hôpital de la région d'Al Ahsa en septembre 2012. La province orientale de l'Arabie saoudite compte à elle seule 15 cas confirmés qui se sont traduits par neuf décès. Dix-huit décès ont été recensés dans le monde (Arabie saoudite, Jordanie, Royaume-Uni, Allemagne) depuis avril 2012. La plupart des personnes atteintes sont originaires ou avaient séjourné dans la péninsule arabique ou dans des pays limitrophes. En France, deux patients sont porteurs du virus NCoV et hospitalisés dans un état sérieux. Le virus est proche du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) qui avait fait plusieurs centaines de morts en Chine en 2003. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime désormais probable qu'il se transmet d'humain à humain.

Syrie-Russie. Poutine met en garde Netanyahu contre tout acte déstabilisateur. Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde mardi contre tout acte qui déstabiliserait davantage la situation en Syrie, à l'issue d'entretiens avec le Premier ministre israélien, dont le pays a mené des frappes aériennes près de Damas au début du mois. La visite imprévue en Russie du chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, avait été annoncée samedi, aussitôt après la confirmation par Moscou de son intention de livrer au régime de Damas des systèmes sol-air sophistiqués S-300, un équivalent russe des Patriot américains. Un membre du gouvernement israélien avait souligné dimanche que M. Netanyahu était "tout à fait déterminé" à dissuader M. Poutine d'effectuer ces livraisons. "Il est crucial dans ce moment important d'éviter tout acte pouvant déstabiliser la situation", a cependant déclaré en retour M. Poutine à l'issue des entretiens à Sotchi (sud de la Russie), selon les agences de presse russes. "La question (de la livraison de S-300) a été soulevée. La Fédération de Russie a présenté ses arguments, qui sont bien connus", a confirmé le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, qui a précisé que l'entretien s'était "bien" déroulé. La confirmation par Moscou d'informations de presse sur son intention de livrer des S-300 à la Syrie avait fait suite aux frappes aériennes menées par Israël près de Damas au début du mois. Ces frappes avaient été menées, selon un responsable israélien, pour empêcher le transfert d'armes au Hezbollah libanais allié du régime de Bachar al-Assad. Les agences russes n'ont fait état d'aucune communication sur la question des systèmes S-300 à l'issue des entretiens. "Nous souhaitons établir la paix avec tous nos voisins", a observé de son côté M. Netanyahu, soulignant toutefois, selon Ria Novosti, que la tâche du gouvernement israélien était "de défendre ses citoyens". Les S-300 sont des systèmes capables d'intercepter en vol des avions ou des missiles guidés. L'installation d'un tel système de défense sol-air compliquerait fortement toute nouvelle frappe israélienne, et tout projet des États-Unis ou de leurs alliés d'établir une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie ou d'intervenir pour sécuriser ou démanteler des armes chimiques.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité