Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
PANORA MAROC Infos, Loisirs, Pratique...
PANORA MAROC  Infos, Loisirs, Pratique...
Publicité
PANORA MAROC Infos, Loisirs, Pratique...
Albums Photos
Derniers commentaires
Newsletter
Archives
Visiteurs
Depuis la création 2 394
13 mai 2013

International

International

Etats-Unis. Un garçon de 12 ans arrêté pour le meurtre de sa petite sœur. La police américaine a arrêté samedi en Californie (ouest des Etats-Unis. Un garçon de 12 ans pour le meurtre de sa petite sœur de 8 ans, retrouvée poignardée il y a quinze jours dans la maison familiale. Le meurtre de la fillette avait fortement mobilisé la police qui avait lancé une véritable chasse à l'homme pour retrouver un coupable, et suscité beaucoup d'émotion dans le village de Valley Springs, au pied de la Sierra Nevada. "Les enquêteurs du bureau de shérif du comté de Calaveras ont arrêté le frère de Leila, âgé de 12 ans, pour homicide", a indiqué le bureau du shérif de Calaveras, au sud-est de San Francisco, dans un communiqué publié samedi soir. "Nous avons passé plus de 2.000 heures à enquêter afin d'apporter des réponses à la famille de Leila", a ajouté le shérif Gary Kuntz, lors d'une conférence de presse. Leila est morte le 27 avril quand elle et son frère, dont le nom n'a pas été publié, se trouvaient seuls dans leur maison de Valley Springs. Le frère de Leila a raconté à la police qu'il avait vu un intrus pénétrer dans la maison et que, peu après, il avait découvert sa sœur poignardée. Le garçon avait alors téléphoné à ses parents qui avaient appelé les urgences, mais Leila était décédée peu après à l'hôpital, selon le journal local Sacramento Bee. La police a alors cherché le présumé intrus, lors d'une véritable chasse à l'homme, y compris à l'école élémentaire de Leila et sur les routes empruntées par les bus scolaires. Le shérif n'a pas donné de détails sur l'arrestation du garçon, faisant valoir que l'enquête était "en cours". (AFP)

Turquie. Ankara impute l'attentat meurtrier de samedi aux partisans d'Assad. Le gouvernement turc a imputé dimanche le double attentat à la voiture piégée qui a fait 46 morts la veille près de la frontière syrienne à des partisans de Bachar al Assad et a invité la communauté internationale à agir contre le régime de Damas. Neuf suspects, tous de nationalité turque, ont été arrêtés, a annoncé le vice-Premier ministre turc Besir Atalay, ajoutant que le cerveau présumé des attentats était du nombre. Selon son collègue de l'Intérieur, Muammer Güler, l'attentat a été commis par un groupe connu des autorités qui entretient des liens avec les Moukhabarat, les services secrets syriens. Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu, en visite à Berlin, a affirmé que les auteurs de l'attentat de Reyhanli, ville de la province de Hatay où se trouvent de nombreux réfugiés syriens, étaient également responsables du massacre qui a fait 62 morts il y a une semaine à Banias, sur la côte syrienne. D'après lui, il s'agit de gens qui "appartiennent à une vieille organisation terroriste marxiste" liée au régime d'Assad. "Nous devons être attentifs aux provocations ethniques en Turquie et au Liban après le massacre de Banias", a poursuivi le ministre, qui a en outre jugé le moment venu d'intervenir pour éviter une propagation du conflit syrien. "Il est temps pour la communauté internationale d'agir contre ce régime. Comme la Jordanie, nous accueillons des centaines de milliers de Syriens. Les risques sont de plus en plus importants pour la sécurité des pays voisins", a-t-il souligné. Dans l'après-midi, le chef de la diplomatie turque a fait un point précis de la situation avec son homologue français Laurent Fabius, qui lui a exprimé "la solidarité de la France envers le peuple et les autorités turcs", indique le Quai d'Orsay dans un communiqué. "Les deux ministres sont convenus de se concerter étroitement dans les jours à venir sur les suites à donner à ces événements graves", ajoute-t-il. A la télévision turque, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a affirmé que son pays ne tomberait pas "dans le piège". "Nous garderons notre calme et notre bon sens et nous ne tomberons pas dans le piège où on tente de nous entraîner", a-t-il dit. "Mais quiconque s'en prend à la Turquie devra un jour ou l'autre en payer le prix", a-t-il ajouté.

Espagne. Des milliers d'"indignés" fêtent leur deuxième anniversaire. Des milliers de personnes ont manifesté dimanche en Espagne pour célébrer le deuxième anniversaire de la naissance du mouvement des "indignés", ne parvenant pas à mobiliser autant qu'à l'origine malgré un chômage record et un programme d'austérité historique. Sous le mot d'ordre "De l'indignation à la rébellion", les manifestants ont convergé à Madrid vers la Puerta del Sol, place emblématique du mouvement, où ils ont marqué leur anniversaire avec un "cri muet" à 20h00. Après cette minute de silence, les mains levées au ciel, les manifestants ont applaudi et crié en choeur "Oui, nous pouvons". "La lutte continue", "Ensemble, c'est possible", "Ils appellent ça 'démocratie' mais ça n'en est pas une", pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les "indignés" de tous âges, partis de trois points différents de la capitale. Certains agitaient des drapeaux violet, or et rouge de la Seconde République espagnole, proclamée en 1931. D'autres portaient le t-shirt vert symbolisant les mobilisations dans le secteur de l'éducation, durement frappé, comme la santé, par les coupes budgétaires. Des manifestations avaient été convoquées dans une trentaine d'autres villes, dont Barcelone, en Catalogne. Le mouvement, spontané et apolitique, témoignant du ras-le-bol face au chômage, à la corruption et aux excès du libéralisme, avait il y a deux ans surpris un pays où, malgré la crise, le mécontentement s'était jusque là peu exprimé. Depuis, le chômage a encore augmenté en Espagne, jusqu'au taux record de 27,16%. Il frappe désormais 6,2 millions de personnes dans ce pays de 47 millions d'habitants. A coups de coupes budgétaires et de hausses d'impôts, le gouvernement de droite, arrivé au pouvoir fin 2011, espère récupérer 150 milliards d'euros d'ici 2014 afin de réduire le déficit public. Malgré le malaise social, les "indignés", qui répondent à une structure horizontale et refusent de se constituer en parti, ont largement perdu en visibilité, ne parvenant plus à convoquer les foules de leurs premiers mois d'existence.

Pakistan. Après sa victoire, Sharif devra résoudre les problèmes du pays. Vainqueur des élections législatives au Pakistan, l'ancien Premier ministre Nawaz Sharif a lancé dimanche des consultations en vue de former un gouvernement qui aura la tâche herculéenne de résoudre les graves problèmes économiques et sécuritaires du pays. Ce retour aux affaires par la grande porte a le goût de la revanche pour M. Sharif, 63 ans, déposé par le coup d'Etat du général Pervez Musharraf en 1999 et qui partit en exil avant de revenir se reconstruire patiemment dans l'opposition. Cet homme tout en retenue peut aujourd'hui sourire: il s'apprête à devenir le premier responsable pakistanais à devenir Premier ministre une troisième fois. "Nous devons remercier Dieu d'avoir donné à la Ligue musulmane (PML-N) une autre chance de servir le Pakistan", a-t-il déclaré samedi soir en annonçant sa victoire à ses supporteurs rassemblés à Lahore (est), sur un ton très conciliant. Il va succéder au pouvoir au grand perdant du scrutin, le Parti du Peuple Pakistanais (PPP) du président Asif Ali Zardari, plombé par son mauvais bilan sécuritaire et économique pendant ses cinq ans au pouvoir. Outre le discrédit du PPP et la volonté manifeste de changement des électeurs, Sharif "a gagné parce qu'il a une solide base électorale dans sa province du Pendjab", la plus peuplée du pays, selon l'analyste Hasan Askari. La PML-N n'a toutefois pas obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale, et aura besoin des indépendants, avec lesquels la PML-N discutait dimanche, ou de former une coalition pour gouverner. Les télévisions locales pronostiquaient pour les troupes de M. Sharif plus de 115 sièges sur les 272 députés élus directement. Suivent le Mouvement pour la justice (PTI) d'Imran Khan et le PPP, au coude à coude, avec une trentaine de sièges. Ce scrutin est historique car il va permettre à un gouvernement civil de passer la main à un autre après avoir achevé un mandat complet de cinq ans, une première dans ce pays à l'histoire jalonnée de coups d'Etat militaires. Les menaces d'attaques des rebelles talibans n'ont pas entamé l'enthousiasme des Pakistanais pour ces élections, avec une forte participation, proche des 60%, du jamais vu depuis les élections de... 1977. (AFP) 

Bulgarie. La fin du rêve européen. Après quarante ans de communisme et plus de quinze ans d'une transition démocratique douloureuse, les Bulgares espéraient que l'adhésion de leur pays à l'Union européenne, en 2007, marque le début d'une nouvelle ère de prospérité et de stabilité pour leur pays. Or il n'en est rien. La Bulgarie demeure le pays le plus pauvre de l'UE, et participe à des élections législatives anticipées, dimanche 12 mai, dans un climat lourd de tensions. La démission, le 20 février, du premier ministre de centre droit, Boïko Borissov, l'homme fort du pays, n'a pas suffi à apaiser la crise politique et sociale, la plus grave qu'ait connue le pays depuis la fin des années 1990. "La démocratie bulgare est malade", a averti, le 30 avril, le premier ministre intérimaire, Marin Raïkov, tandis que le président de centre droit, Rossen Plevneliev, faisait ouvertement part de sa crainte d'une "déstabilisation durable" à l'issue des élections. C'est un dossier qui resurgit traditionnellement à chaque élection en Bulgarie : celui de l'achat des votes. La pratique, qui touche la plupart des grands partis, concerne principalement les voix des Roms, dont chacune est estimée à une dizaine d'euros minimum, pour le cas d'un achat groupé et sans contrôle a posteriori. Selon les estimations de l'ONG Transparency International, entre 12 % et 14 % des votes exprimés lors des scrutins organisés depuis 2003 ont été achetés ou "contrôlés". En 2009, un texte d'avertissement a fait son apparition au bas des affiches de campagne qui jalonnent les rues bulgares : "La vente et l'achat de voix sont des crimes". 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité