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3 mai 2013

Actualité Social

Religion. Liberté de conscience au Maroc, le ministre des Affaires islamiques prend ses distances avec les oulémas. Le ministre des Habous et des Affaires islamiques tient à prendre ses distances avec la fatwa du conseil des oulémas contre la liberté de conscience. Mardi, devant les membres de la Commission des Affaires étrangères à la Chambre des représentants, Ahmed Taoufiq a expliqué qu’il « ne s’agit nullement d’une fatwa mais juste d’un simple avis », soulignant qu’« au Maroc, c’est la loi qui prime et non l’opinion des religieux ». Le ministre a fait allusion à l’absence dans le code pénal marocain de toute peine contre l'apostasie. C'est, d'ailleurs, la première fois que Taoufiq intervient de manière aussi publique sur ce sujet polémique. Il s’était déjà exprimé sur la question, mais de manière indirecte, lors du prêche du vendredi du 19 avril 2013 dans une mosquée de Safi en présence du roi Mohammed VI. Bien qu’il ne partage pas l’idée émise dans la fameuse fatwa du conseil supérieur des oulémas, le ministre a bien défendu le droit de ses subordonnés à donner leurs avis sur des questions d’actualité. Taoufiq a également rappelé que les religieux ne se sont jamais prononcés en faveur du meurtre des apostats. Et pourtant vendredi dernier, plusieurs imams, à Meknès, Salé et Kénitra, ont consacré leurs prêches, comme l’ont relevé des médias marocains, à attaquer nommément le militant amazigh Ahmed Assid (voir la vidéo sur la Page Facebook Le 2 Minutes). L’imam de la vidéo, qui se présente comme étant un amazigh, a accusé ouvertement Assid de servir un agenda étranger et d’être de connivence avec ses « maîtres en Israël et ses professeurs en France ». De son côté le ministre de la Justice et des Libertés a évité de donner son avis concernant la fatwa sur l’apostat des oulémas. Mardi, à Rabat, à l’occasion de l’inauguration d’une nouvelle cour d’appel, Mustapha Ramid a souligné, comme le rapporte le quotidien Al Massae dans son édition d’aujourd’hui, que « chaque institution a ses propres prérogatives et le conseil supérieur des oulémas a les siennes et nous ne pourrons en aucune manière y interférer. En revanche la loi à ses propres procédures ». Avant d’ajouter que « la Fatwa est claire, elle a son domaine et ses spécialistes et nous n’avons aucune qualité pour la commenter ». (Yabiladi)

Espagnols s'estimant escroqués. Le Maroc n’a violé aucune disposition de l’accord d’association » avec l'UE. Interpellée l’année dernière par l’Association des personnes affectées par l’extorsion au Maroc (AAEM) au sujet des entreprises espagnoles accusant Addoha d’escroquerie, l’Union européenne (UE) estime ne pas avoir « de compétence pour agir dans cette affaire ». La réponse de Bruxelles aurait été ainsi donnée par le chef adjoint de la délégation de l'UE au Maroc, Camélia Suica, rapporte la station radio ibérique Cadenaser.com. En effet l’AAEM avait porté l’affaire des entrepreneurs espagnols au Parlement européen en espérant que les eurodéputés en discutent sur la base de l’accord d’association liant Rabat à Bruxelles. Dans le cadre de cet accord signé en 2000, l'UE s'était engagée à poursuivre l'amélioration du climat des affaires au Maroc et dans les relations avec les commerçants européens et lutter contre les fautes possibles de personnes dans leur entreprise. Mais après examen du dossier, « nous pouvons conclure que le Maroc n'a pas violé les dispositions de l'accord d'association Maroc-UE », aurait affirmé Camélia Suica. Cela fait maintenant plus de deux ans que des entreprises espagnoles se plaignent de « pratiques mafieuses qu’elles subissent au Maroc ». Deux d’entre elles, tout particulièrement, accusent Addoha de leur avoir extorqué près de 8 millions de dollars. Les autorités marocaines et espagnoles sont restées si indifférentes à leurs plaintes que l’AAEM a traité le gouvernement chérifien de complice dans cette affaire. Quelques temps plus tard, Addoha a riposté en portant plainte pour diffamation. Chose curieuse, le groupe d'Anas Sefrioui faisait allusion aux propos injurieux tenus par les entrepreneurs, sans démentir au sujet des 8 millions de dollars. La plainte a finalement été jugée injustifiée par le Tribunal d'instruction de Séville. Egalement saisie par l’AAEM, l’ambassade d’Espagne à Rabat se dit incompétente pour se prononcer dans cette affaire, d’autant que cela concerne un accord contractuel entre deux acteurs privés. Dans de tels cas, « c’est la justice qui a le dernier mot, parce que quand il s’agit de délit, c'est elle qui doit décider », estime Maria Pena, conseillère économique et commerciale de l'ambassade. Cette dernière estime que les entreprises espagnoles qui investissent au Maroc devraient disposer de suffisamment de moyens financiers ainsi que de bons conseillers juridiques pour éviter ce genre d’incidents.

Maroc-Pays-Bas. Bientôt l'heure de vérité pour les Marocains des Pays-Bas. Partisan du dialogue pour ne pas arriver à la confrontation, on ne peut que se réjouir de ce rendez-vous. Surtout après une période où les relations sociales entre les deux pays, ont été mises à mal par la décision unilatérale , injuste et discriminatoire du gouvernement néerlandais, de diminuer de 40% à partir du 1er janvier 2013 les pensions de veufs et de veuves, ainsi que les allocations familiales pour les enfants se trouvant au Maroc. Cela en attendant l’annulation pure et simple, à partir du 1er janvier 2014, de l’exportation des allocations familiales vers l’étranger, dont le Maroc. Avec l’instauration de pourparlers autour d’une table, se dirige-t-on vers un accord qui protège les droits acquis des 900 veufs et veuves marocains et 4500 enfants au Maroc, lésés par la nouvelle législation néerlandaise, instituant le principe du pays de résidence ? Rien n’est moins sûr, puisque l’ambassadeur des Pays-Bas à Rabat, rappelait encore dernièrement dans les colonnes de « Maroc-Hebdo » du 19 au 25 avril 2013, que les négociations ne porteront nullement sur le principe du pays de résidence mis en place et voté souverainement fin juin 2012 par le parlement néerlandais. Cette position rigide, revient à dire qu’on est en présence d’un fait accompli, auquel le Maroc doit se soumettre sans rechigner et qui est donc non négociable. Face à cela, le Maroc affirme, du moins en parole, que le gouvernement défendra bec et ongles les droits acquis de ses ressortissants. Mais l’intervention en commission des Affaires étrangères à la Chambre des Représentants le mercredi 24 avril 2013 de Abdellatif Maâzouz, ministre délégué auprès du chef du gouvernement, chargé des Marocains résidant à l’étranger, laisse perplexe. Beaucoup d’arguments qu’il a développés pour expliquer la position du gouvernement hollandais, sont en effet très discutables ou contreviennent à la réalité des faits. Il reprend par ailleurs à son compte des justifications présentées par les Néerlandais eux-mêmes.

Migrations. 6ème conférence sur la migration et le développement à Ifrane. La Banque mondiale, le ministère chargé des MRE, ainsi que le Centre de Marseille pour l'intégration en Méditerranée organisent la 6ème Conférence internationale sur la migration et le développement à l’Université Al Akhawayne à Ifrane, les 18 et 19 mai prochains. Cette rencontre aborde la question de l'impact des migrations internationales sur les résultats économiques et sociaux des pays en développement. A travers des articles, seront entre autre traités les liens entre les migrations et le développement dans les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, les diasporas et les effets externes qu’elles génèrent, les migrations de retour, la fuite des cerveaux. Plusieurs intervenants en provenance de Suède, des Etats Unis, de France, du Luxembourg, d’Angleterre et même d’Allemagne sont attendus lors de cette rencontre. 

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