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Tourisme. La Mamounia a remporté le prix du meilleur hôtel urbain au Monde. 2013 représente l’année des honneurs pour la Mamounia qui fête ses 90 ans puisque l’établissement décroche le prix du meilleur hôtel urbain au Monde attribué par le magazine Condé Nast Traveler , informe Incentivetravel. Didier Picquot, Directeur Général de La Mamounia qui a reçu la récompense lors d’une cérémonie à Madrid, a declaré : « Nous sommes ravis de recevoir cette reconnaissance de l'industrie hôtelière qui vient s’ajouter aux nombreuses distinctions reçues par l'hôtel depuis son ouverture en 2009 et continue à confirmer la position de la Mamounia comme un leader et un phare de l'hôtellerie de luxe au Maroc. C'est aussi une récompense très importante dans la reconnaissance de la Mamounia comme l'un des principaux hôtel de luxe dans le Monde». L’hôtel emblématique de Marrakech a rouvert ses portes en 2009 à la suite d’un vaste projet de restauration dirigé par le designer Jacques Garcia. La Mamounia avait été placé par foxnews en mars dernier au dixième rang des établissements à ne pas rater.

Sahara. Le paradis fiscal et de l'économie de rente du Maroc. Il y a deux jours à Skhirat, s’est tenue la deuxième édition des assises de la fiscalité. Un rendez-vous attendu depuis voilà quinze ans. L’une des recommandations est l’élargissement de l’assiette fiscale. Un objectif difficile à réaliser tant que le régime des exonérations totales des impôts est toujours en vigueur. La région du Sahara est la plus affectée par les répercussions de cette autre forme d’économie de rente. Profitant de ce passe-droit, plusieurs « investisseurs » ont domicilié leurs sociétés à Laâyoune. Ahmed Lakhrif, vice-président du conseil de Laâyoune et ancien secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères sous le gouvernement Abbas El Fassi, a estimé, lors d’un point de presse, que leur nombre avoisine les 5 000 entreprises alors que leurs unités de production sont à Casablanca ou Fès. Elles privent ainsi l’économie locale de recettes et les jeunes du Sahara de postes d’emplois. Même son de cloche auprès du Conseil économique, social et environnemental. Dans un document intitulé, « Rapport intermédiaire sur l'évaluation de l'effectivité des droits humains fondamentaux dans les provinces du sud », le CESE qualifie le régime fiscal au Sahara d’ « empirique, sans cadre légal précis. Il produit un effet adverse sur l’investissement et prive de ressources les communes, notamment rurales ». Le Sahara est la région, par excellence, de l’économie de rente. En vue de garantir la loyauté des habitants sahraouis, le Maroc n’a pas lésiné sur les moyens, même en temps de crise, pour assurer de l’emploi aux jeunes issues de différentes tribus. Le conseil anciennement présidé par Chakib Benmoussa chargé, par SM le roi Mohammed VI, de la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie pour le développement de cette province, constate, dans son rapport, l’absence d’une « véritable politique d’emplois. Des postes budgétaires ont été alloués depuis plusieurs années ( On parle de 6 000 emplois) à de jeunes ressortissants des provinces du sud, dans différents services administratifs et dans des établissements publics auprès desquels certains d’entre eux émargeraient sans activité ni présence. De nombreux sahraouis ont largement profité de ce système y compris les plus fervents partisans du Polisario.

Résultats-Bourse. Les résultats trimestriels de Maroc Télécom plombent la Bourse de Casablanca. La Bourse de Casablanca a accentué ses baisses jeudi à la mi-séance, ses principaux indices, MASI et MADEX, fléchissant de 0,91% et 0,94%, plombés par les résultats trimestriels de l'opérateur Maroc Télécom, qui montrent un repli de près de 5% de son résultat consolidé. Vers 12h30 GMT, le Masi (Moroccan All Shares Index), indice global composé de toutes les valeurs de type action, se chiffrait à 9.062,26 points, alors que le Madex (Moroccan Most Active Shares Index), indice compact composé des valeurs cotées au continu, se situait à 7.380,15 points. La contre-performance se confirme au niveau des indices internationaux FTSE CSE Morocco 15 et FTSE CSE Morocco All-Liquid, cédant respectivement 0,91% à 8.954,83 points et 1,21% à 7.809,96 points. Le volume global des échanges, qui s'élevait à environ 16,4 millions de dirhams (MDH), est tiré principalement des opérations réalisées au cours de la matinée sur les titres Itissalat Al-Maghrib (11,38 MDH), dont les résultats trimestriels semblent de mauvais augure aux yeux des investisseurs, qui émettaient des ordres avec des prix légèrement inférieurs à ceux de la semaine dernière. Le groupe Maroc Telecom avait annoncé mardi avoir réalisé, à fin mars 2013, un chiffre d'affaires consolidé de 7,18 milliards de dirhams (MMDH), en retrait de 4,7% par rapport au 1er trimestre 2012. (MAP)

SIAM 2013. BIMO remporte le trophée de la meilleure qualité de stand. La Biscuiterie industrielle du Maghreb (BIMO), filiale de du leader mondial de la biscuiterie, Mondelez-International (ex-Kraft Foods), a remporté le trophée de la meilleure qualité de stand lors de la 8ème édition Salon international de l'agriculture au Maroc (SIAM). BIMO qui participe pour la première fois au SIAM avec un stand de 100m2, sous le thème "le jardin magique du goûter", s'est vue attribuer ce prix pour récompenser la qualité, la créativité et l'attractivité de son stand, indique jeudi un communiqué du groupe. Conçu sous forme d'un moulin avec jardin, poursuit la même source, le stand s'est fait remarquer par son concept original, qui comprend des espaces ludiques et propose des animations pour enfants. "Nous sommes très contents que notre première participation au SIAM 2013 a été couronnée par le prix de la meilleure qualité de stand", s'est félicité le Directeur Général de BIMO et de Kraft Foods Maroc, M. Saïd Moudafî, ajoutant que ce Salon a été l'occasion pour "exposer nos marques de biscuits BIMO sous la houlette de Mondel?z International, tout en faisant un clin d'Âœil aux autres marques du groupe à travers les produits de Kraft Foods Maroc". Leader dans le marché de la biscuiterie au Maroc, BIMO dispose de deux sites de production à Casablanca et emploie près de 2.000 salariés. Depuis le 22 février dernier, l'entreprise est filiale à part entière du groupe Mondelez International. (MAP) 

Essence. La douane déclare la guerre à l’essence de contrebande. L’essence de contrebande donne le tournis à la douane. Selon Zouhair Chorfi, patron de l’Administration de la douane et des impôts indirects (ADII), pas moins de 3.600 litres d’essence en provenance de l’Algérie sont confisqués quotidiennement. Un coup de filet qui se traduit par une verbalisation de quelque 20 affaires seulement. De l’aveu du patron de l’ADII, les quantités qui entrent au Maroc sont beaucoup plus importantes. Des mesures sont en passe d’être adoptées pour barrer la route aux contrebandiers. (Les Inspirations ECO)