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2 mai 2013

Art & Culture

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Rose. La célèbre rose Kelaat M’Gouna n’a toujours pas d’indication géographique protégée. La célèbre rose de Kelaat M’Gouna va-t-elle connaitre le même sort que l’huile d’argan qui n’a reçu son indication géographique protégée qu’en 2009 alors que le Maroc produit de l’argan depuis des siècles? C’est fort probable, hélas. « Aujourd’hui la rose de Kelaat M’Gouna n’a ni labellisation, ni indication géographique protégée, ni certification ! », déplore Elhoussaine Ouhlisse, Président Fondateur du Centre Saghrou pour les Etudes et la Communication. Objectif du think tank : s’impliquer dans le développement de la ville et surtout permettre que les produits du terroir bénéficient de labels et de certifications. Le centre prévoit également une série de conférences à la Vallée des roses le 10 mai prochain pour discuter des moyens de valoriser les produits de la ville. Le risque aujourd’hui d’avoir une rose qui n’a toujours pas été certifiée « indication géographique protégée » est que n’importe qui de l’étranger peut venir aujourd’hui à Kelaat M’Gouna, acheter de l’essence ou de l’huile de rose et repartir tranquillement chez lui pour fabriquer des produits à base de cette rose, sans ne jamais à avoir à mentionner l’origine de la rose. C’est ce qui s’est passé avec la marque américano-israélienne MoroccanOil. La société fait fortune grâce à des produits de beauté dont l’élément de base est l’huile d’argan du Maroc, mais elle ne mentionne jamais l’origine de l’huile, préférant dire « made in Israël » sur les emballages des bouteilles. Pourtant la rose de Kelaat M’Gouna est connue partout dans le monde comme étant un produit de qualité. « La rose qui pousse dans la ville s’appelle la Damescena. Elle pousse également en Turquie, en Hongrie et au Pakistan. Mais celle du Maroc est la meilleure car c’est la plus naturelle. Elle est également réputée pour son parfum unique », poursuit Elhoussaine Ouhlisse. En plus de décrocher des labels pour protéger ce produit du terroir marocain, Elhoussaine a également un autre objectif : faire que la rose de Kelaat M’Gouna devienne un produit bio pour être mieux vendu à l’international, notamment chez les professionnels de la cosmétique. Il explique que les agriculteurs de Kelaat M’Gouna n’ont pas assez conscience de la richesse de ces roses. (Yabiladi)

Artisanat. L'artisanat marocain en force à la 109ème Foire de Paris. L'artisanat marocain prend part en force avec deux pavillons à la 109è édition de la Foire de Paris, le plus grand salon généraliste et grand public d'Europe, qui se tient jusqu'au 12 mai, au parc des expositions Porte de Versailles de la capitale française. Cette participation s'inscrit dans un objectif de "consolidation des marchés classiques de l'artisanat marocain", où la France figure en tête, a déclaré le ministre de l'Artisanat, Abdessamad Kayouh, à l'occasion de l'inauguration de cette foire mardi par le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa. Avec un espace de 242 m2 piloté par la Maison de l'Artisan, réparti entre les pavillons "Artisanat et métiers d'art" et "Richesse du monde", l'artisanat marocain expose des produits d'exception de diverses filières, mettant en avant les mono-artisans et le nouveau design. Fort de la richesse du patrimoine marocain et de la diversité des produits de son artisanat, les pavillons marocains font découvrir aux nombreux visiteurs une variété presque infinie de savoir-faire, fruit des multiples échanges qui ont rythmé son histoire. Les différentes filières de l'artisanat marocain y sont représentées : maroquinerie, menuiserie d'art, travail du bois, ferronnerie d'art, produits de décoration en fossiles, poterie et céramique, tissage traditionnel, luminaires ou encore bijouterie d'art. La panoplie des produits exposés, appartenant aux 13 artisans choisis parmi les plus prestigieux du Maroc, est destinée aussi bien aux connaisseurs de l'art marocain qu'à des simples curieux, venus découvrir la beauté d'articles qui font la fierté d'un pays. Pour M. Kayouh, l'importance accordée à la Foire de Paris se traduit par la présence de mono-artisans, et le choix de nouvelles productions et de nouveaux designs aussi bien dans la céramique que dans la dinanderie, la tapisserie, et surtout dans le tissage traditionnel, avec les différents tapis amazighs du Maroc. Le Royaume compte beaucoup sur son artisanat qui fait travailler plus de 2,5 millions de personnes, d'où les attentes énormes du secteur pour l'export, a souligné M. Kayouh. Compte tenu de la crise économique qui affecte les marchés classiques, l'artisanat marocain veut développer des marchés nouveaux comme l'Ukraine, la Russie, la Biélorussie, la Lettonie, la Lituanie, les pays du Moyen-Orient, l'Amérique du Sud, notamment le Brésil, l'Inde, le Japon, a-t-il relevé. (MAP)

Décès. Mohamed Gharbi, journaliste pionnier de Radio Tanger est mort. Mohamed Gharbi, journaliste pionnier de Radio Tanger, est décédé mercredi matin à l'âge de 77 ans. Selon un communiqué du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM-section de Tanger), Mohamed Gharbi a rendu l'âme à l'hôpital militaire de Rabat où il était admis. Feu Mohamed Gharbi a travaillé pendant des décennies à Radio Tanger, qu'il a rejoint en 1954, en tant que chef du service de l'information et journaliste radiophonique couvrant différents évènements politiques, sociaux et sportifs. Le regretté comptait parmi les journalistes pionniers du Maroc et a contribué à la mise en place et au développement de la presse radiophonique nationale. Il s'est notamment illustré lors de la couverture de la Marche Verte en 1975. (MAP)

Livre. Eloge de la lenteur au salon du livre et arts de Tanger. Du 8 au 12 mai prochain, Tanger vivra une expérience étrange. Le salon international du livre et des arts mettra la lenteur en exergue. Les tables rondes et les joutes oratoires qui se dérouleront pendant ces quelques jours mettront l’homme face à ses distorsions temporelles. La lenteur est un vocable presque péjoratif dans la langue stéréotypée planétaire, seule la vitesse semble avoir un mérite, une réalité. Pour lui rendre ses lettres de noblesses, il fallait que, de part et d’autre de la méditerranée, des hommes et des femmes, créateurs et penseurs de notre temps, s’allient pour exprimer toute la riche humanité que contient ce mot. Que peut être cette lenteur dont on veut nous instruire ? Celle de nos anciens qui vivaient au rythme de la terre nourricière qui donne du temps au temps. Celle de ces justes qui vivent dans le sacré donc hors du temps. Celle des écrivains dont le tempo est le mot. Celle des compositeurs de musique qui vivent le temps sur la partition… Tout cela en même temps et plus immédiatement, la lenteur biologique du corps humain qui nait, croisse et meurt au rythme de ses cellules. L’efficacité, la rentabilité, la réduction des distances ont certainement leur source dans cette expression terrible, servie à l’envie : le temps c’est de l’argent. Nous aurions abandonné la lenteur ontologique pour la vitesse économique. Constat alarmant de perte d’identité, en gagnant la conscience d’exister nous avons perdu la conscience de notre humanité. Au fil du livre, mais aussi du théâtre, du cinéma et des arts plastiques les intervenants aborderont le concept de la lenteur et de son antithèse, dans la politique, l’école, les médias ou le simple quotidien. Comment imaginer l’apprentissage aux enfants que ce soit à l’école ou dans le milieu familial. A quel rythme devons nous les faire vivre ? Nous qui courons dès le matin, jetons littéralement les enfants devant l’école, pour le soir venu faire du repas une course contre la montre. La vitesse est aussi la sœur jumelle de la consommation effrénée. L’information doit être courte, rapide sans développés analytiques. 

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