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30 avril 2013

International

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Syrie. Le Premier ministre échappe à un attentat à Damas. Le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi a échappé lundi à un attentat à Damas, le premier du genre contre un dirigeant depuis l'assassinat de quatre hauts responsables du régime en juillet 2012. Dans le même temps, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a redemandé aux autorités syriennes d'autoriser une équipe d'experts de l'ONU à enquêter sur place sur l'utilisation d'armes chimiques. Mais la Russie a mis en garde contre une répétition du scénario irakien en Syrie, consistant à utiliser l'argument de recherche d'armes de destruction massive comme prétexte pour renverser le président Bachar al-Assad. En poste depuis août 2012, après la défection de son prédécesseur Riad Hijab, Waël al-Halaqi a échappé à un attentat à Damas qui a fait six morts, dont l'un de ses gardes du corps, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). A l'aide d'une télécommande, une voiture piégée a explosé au passage de son convoi dans le quartier ultra-sécurisé de Mazzé, situé dans l'ouest de la capitale syrienne et où se trouvent des bâtiments gouvernementaux, des sièges des services de renseignement et des résidences de responsables politiques. Le photographe de l'AFP a vu plusieurs véhicules calcinés et d'autres aux vitres brisées. Des fenêtres d'immeubles avoisinants ont volé en éclats. Le chef du gouvernement, cité par la chaîne syrienne d'informations en continu Al-Ikhbariya, a déclaré que l'attentat était "la preuve du découragement et du désespoir des groupes terroristes face aux exploits de l'armée syrienne". Le régime désigne par "terroristes" les rebelles. Par ailleurs, le même jour, selon l'OSDH, un raid de l'aviation a visé le village natal du Premier ministre, Jassem, dans la région de Deraa (sud), où les rebelles sont présents. Onze personnes, dont huit insurgés, ont été tuées. Selon l'OSDH, qui s'appuie sur un large réseau de militants, médecins et avocats à travers la Syrie, des combats opposaient par ailleurs soldats et rebelles près de l'aéroport international de Damas, situé à 27 km au sud-est de la capitale, ce qui a entraîné une coupure provisoire du trafic aérien. Le journal al-Watan, proche du régime, a fait état pour sa part d'une "bataille des aéroports à Alep", la grande métropole du Nord, avec la mobilisation par les "hommes armés" de "milliers de combattants". "Mais les services compétents ont réussi à contrer les attaques répétées", a ajouté le quotidien.

France. Un proche d'Al-Qaida menace la France de nouveaux enlèvements. Le frère du chef d'Al-Qaida, Mohammed Al-Zawahiri, accuse la France de 'jouer avec le feu' au Mali et promet de nouveaux enlèvements de ressortissants français, dans un entretien à paraître dans l'hebdomadaire Le Point. 'En attaquant le Mali, la France a allumé la mèche et elle va en subir les conséquences, explique Al-Zawahir. La réaction des combattants djihadistes risque d'être forte, que ce soit au Mali ou sur le territoire français.’ . Nous n'avons ni bombes ni avions, mais nos moyens nous permettent de prendre des otages pour nous défendre', dit le salafiste égyptien, estimant que 'l'enlèvement de Français est une réaction normale et légitime'. 'Allons-nous, nous, musulmans, venir en Europe et vous attaquer parce que nous sommes opposés à la laïcité et au catholicisme ? poursuit-il. Vous n'avez pas à intervenir dans nos croyances'. Condamné à mort pour avoir planifié des attentats en Egypte, Mohammed Al-Zawahiri a été acquitté le 19 mars par une cour militaire égyptienne. Ses propos entrent en résonance avec les menaces proférées contre la France par son frère, Ayman Al-Zawahiri, chef du réseau terroriste Al-Qaida depuis 2011. En avril, trois mois après le déclenchement de l'opération militaire française Serval, il avait averti la France qu'elle connaîtrait au Mali 'le même sort que l'Amérique en Irak et en Afghanistan'.

Arabie saoudite. Une prison cinq étoiles pour les terroristes. Chambres tout confort, sauna, spa, bassin olympique, salle de remise en forme, cinéma... Non, vous n'êtes pas dans un hôtel de luxe. Ce sont les infrastructures offertes par une prison saoudienne conçue pour accueillir les terroristes d'Al-Qaida. À quoi bon tout ce luxe ? Rien de plus simple : remettre sur le droit chemin les partisans du djihad en leur faisant découvrir les petits plaisirs de la vie. Outre les outils de remise en forme, les détenus, en cas de bonne conduite, pourront "se relaxer" avec leurs femmes dans des suites spécialement aménagées. Des permissions pourront même être accordées pour les respectueux d'entre eux. Construit à Ryad, la capitale du pays, ce centre pénitentiaire cinq étoiles fait partie d'un ensemble de cinq autres établissements disséminés à travers toute l'Arabie saoudite. La "prison", grande comme dix terrains de football, a été pensée pour accueillir 228 prisonniers "déviants" (terme utilisé par les Saoudiens pour décrire les terroristes d'al-Qaida, NDLR). Comme le révèle le Daily Mail, chacun des douze bâtiments accueillera dix-neuf prisonniers dans le plus grand confort, et ce jusqu'aux salles à manger haut de gamme. Les terroristes pourront même se prendre pour des artistes en herbe avec des cours de peinture... Ce programme de réhabilitation un brin particulier a vu le jour à la suite des attaques terroristes qui ont frappé l'Arabie saoudite entre 2003 et 2006. Près de 150 Saoudiens et étrangers avaient trouvé la mort. Ces centres d'un nouveau genre s'inscrivent donc dans un programme qui englobera plus de 3 000 prisonniers. Pour ces derniers, tout ne se résumera pas qu'au farniente. Les ex-terroristes seront en effet contraints de suivre des cours particuliers sur la lecture du Coran.

USA-NBA. Jason Collins, premier joueur à dévoiler son homosexualité. Le basketteur américain Jason Collins a dévoilé lundi son homosexualité, devenant le premier athlète en activité dans un sport majeur aux Etats-Unis à faire son "coming out". A 34 ans, celui qui fut le pivot des Boston Celtics puis des Washington Wizards cette saison en NBA a choisi un entretien au prestigieux magazine Sports Illustrated pour faire son annonce. "Je suis un pivot âgé de 34 ans. Je suis noir. Et je suis homosexuel", dit-il dans cette interview publiée lundi. "Je n'ai pas décidé d'être le premier athlète ouvertement homosexuel évoluant dans un sport majeur aux Etats-Unis. Mais puisque je le suis, je suis heureux d'engager cette conversation", poursuit-il. Jason Collins, qui a évolué en douze saisons dans six franchises différentes et a atteint deux fois les play-offs de la NBA, est aujourd'hui sans club mais précise vouloir poursuivre dans son sport. "J'aurais aimé ne pas être cet enfant dans une salle de classe qui lève la main et dit 'Je suis différent'. S'il n'en avait tenu qu'à moi, quelqu'un d'autre l'aurait déjà fait. Mais personne ne l'a fait, c'est pourquoi je lève la main", explique-t-il. Dans le monde ultramédiatisé du sport professionnel américain, il est arrivé que des athlètes de haut niveau dévoilent leur orientation sexuelle après la fin de leur carrière. Mais ce n'était jamais arrivé pour un sportif en activité, faisant du sport l'ultime frontière de l'affirmation de l'homosexualité alors que la politique, le spectacle et même l'armée ont largement évolué sur cette question. Son "coming out" a par conséquent suscité un flot de réactions, positives pour la plupart. Kobe Bryant, la star des Los Angeles Lakers, cinq fois titré en NBA, s'est dit fier. "N'étouffez pas votre identité à cause de l'ignorance des autres", a-t-il dit aux quelque 2,4 millions de personnes qui le suivent sur Twitter. Tony Parker, le meneur français des San Antonio Spurs, s'est lui aussi servi du site de micro-blogging pour espérer que "les gens respecteront le coming out de Jason Collins" et se dire "heureux qu'il puisse à présent se détendre et qu'il n'ait plus peur de qui il est". David Stern, le commissaire de la NBA, a lui aussi salué la décision de Jason Collins, qu'il voit comme un motif de fierté pour le basket professionnel. "Depuis le début de sa carrière, Jason est un joueur et un équipier respecté et nous sommes fiers qu'il assume le rôle leader sur cette question très importante", note-t-il dans un communiqué.

Irak. Attentats en série, appel à la démission du Premier ministre. Cinq attentats antichiites ont fait 18 morts lundi en Irak, où le chef du Parlement a appelé à la démission du gouvernement et à des élections anticipées pour éviter au pays de basculer dans un nouveau conflit confessionnel. Le pays est secoué par des violences entre sunnites et chiites qui ont fait plus de 240 morts en une semaine. A quelques heures d'intervalle, cinq voitures piégées ont explosé dans quatre villes en majorité chiites au sud de Bagdad, faisant 18 morts et une centaine de blessés selon des sources médicales et de sécurité. Deux des voitures ont explosé près d'un marché de la ville d'Al-Amara, faisant sept morts et 51 blessés, dont des femmes et des enfants, selon un officier supérieur de la police. Les autres voitures ont explosé dans la ville sainte chiite de Kerbala et dans les localités de Diwaniya et Mahmoudiya. Les attentats n'ont pas été revendiqués. Le ministère de l'Intérieur a par ailleurs indiqué dans un communiqué que sa frontière commune avec la Jordanie, au niveau de la province d'Anbar, serait fermée mardi en raison d'"un problème interne irakien", sans plus de précision. Plus de 20 membres des forces de sécurité ont été tués à Anbar en une semaine. Alors que le pays s'enfonce dans la violence, le chef du Parlement, Oussama al-Noujaïfi, a appelé à la démission du gouvernement du chiite Nouri al-Maliki et à la tenue d'élections anticipées. Cette initiative doit permettre "de parvenir à une réconciliation nationale et de préserver les acquis de la démocratie" et aussi de "sortir le pays du spectre de la guerre civile et des violences confessionnelles", selon un communiqué de son bureau. Les violences ont été déclenchées mardi par un assaut des forces de sécurité sur des manifestants sunnites dans le nord du pays hostiles au Premier ministre, suivi par plusieurs attaques de représailles contre les forces irakiennes. M. Noujaïfi, un sunnite et haut responsable du bloc Iraqiya, coalition soutenue par les sunnites et pendant longtemps en profond désaccord avec M. Maliki, a adressé sa proposition aux chefs des partis politiques représentés au Parlement. Il a appelé le gouvernement à démissionner pour être remplacé par un cabinet plus restreint composé d'indépendants qui ne pourraient pas participer aux prochaines élections. Les prochaines législatives sont prévues en 2014 en Irak. 

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