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30 avril 2013

Art & Culture

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Maroc-Pays Bas. SAR la princesse Lalla Salma assistera au couronnement du prince Willem-Alexander. L’épouse de SM le Roi Mohamed VI fait partie des invités attendus pour le couronnement du prince Willlem-Alexander prévu pour ce 30 avril au Pays Bas , indique 20 minutos. Les Pays-Bas vont dépenser près de onze millions d’euros pour cette intronisation et ont prévu de grandes mesures de sécurité afin d’éviter les protestations qui ont terni le couronnement de la reine Beatrix en 1980. Au côté de la Princesse Lalla Salma, qui représentera le Maroc, sont attendus, entres autres, les héritiers du Grand-Duché de Luxembourg, le prince héritier Naruhito et la princesse héritière Masako du Japon, Victoria et Daniel de Suède, Mary et Frederick de Danemark, Haakon et Mette-Marit de Norvège, Mathilde et Philippe de Belgique, Letizia et Felipe d'Espagne, le prince Charles et Camilla, le prince héritier du Bahrein, Salman Ibn Hamad Al Khalifa, le prince Hassan et la princesse Sarvath de Jordanie, et l’épouse de l’Émir du Qatar Cheikha Mozah. La cérémonie d’investiture à Amsterdam verra l’abdication de la reine Beatrix pour redevenir princesse. Son fils prononcera pour l’occasion un discours en compagnie de son épouse Maxima Máxima Zorreguieta.

Maroc-USA. Les « petits » cadeaux du Maroc au Président Obama en 2011. Chaque année, c’est la tradition aux Etats-Unis. Par soucis de transparence vis-à-vis du peuple américain, la Maison Blanche publie la liste de cadeaux offerts par les chefs d’Etat internationaux à Barack Obama, son épouse , ses deux enfants ainsi que les cadeaux offerts aux ministres et ambassadeurs américains. En fin de semaine dernière, la presse américaine a publié la liste des cadeaux reçus pour l’année 2011. Parmi la centaine de cadeaux décrits dans un document de 230 pages, figurent trois cadeaux offerts par le Maroc aux Etats-Unis. Le premier est un cadeau provenant du Roi Mohamed VI. Il s’agit d’une photographie en noir et blanc encadrée, représentant un enfant enroulé dans un drapeau américain. Le photographe est-il marocain ? Mystère. La Maison Blanche ne précise pas qui est l’artiste de la photo. D’une valeur de 650 dollars, le présent a été offert au Président Obama à l’occasion de la commémoration du 10ème anniversaire du 11 septembre. Il s’agit là du seul cadeau offert par le Maroc au Président Obama pour l’année 2011. Le second cadeau recensé provient du général Ahmed Boutaleb, le chef des Forces aériennes marocaines, offert à son homologue américain, chef des Forces armées aériennes. Il s’agit d’un tapis marocain, d’une valeur de 1900 dollars. Enfin, le dernier présent a été fait par le général Abdelaziz Bennani et inspecteur général des Forces armées royales à l'adjoint principal de l'assistant du secrétaire américain à la défense chargé des affaires de sécurité internationales. C’est une statue en métal représentant un cheval, dont la queue est signalée comme cassée. En plus de la statue, le général a également offert deux livres, l’un sur les arabesques et l’autre sur la ville de Marrakech. Estimation des trois cadeaux : 1368 dollars. Si on additionne la valeur totale des différents cadeaux marocains, on arrive à près de 4000 dollars. D'autres chefs d'Etat étrangers ont réellement cassé leur tirelire pour séduire l'homme le plus puissant de la planète. Le cadeau le plus cher a été offert par Ali Bongo, le président du Gabon, souligne un journal américain qui s'est amusé à créer une carte avec l'origine des cadeaux les plus chers. Il s'agit d'un masque bleu sculpté dans du cristal et crée par une société française. Un véritable petit bijou de près de 53 000 dollars. En deuxième position des pays les moins radins, vient le Brésil avec un total de 44 000 dollars, puis la France. (Yabiladi)

Musique. Le Festival Gnaoua d’Essaouira sera peut-être bientôt au patrimoine mondial de l’UNESCO. La ville d’Essaouira accueillera, du 20 au 23 juin 2013, la 16e édition de son Festival Gnaoua et musiques du monde. Un rendez-vous devenu désormais incontournable pour les adeptes de la musique gnaouie et de la bonne musique en général. Pour ses organisateurs, l’évènement, un véritable « carrefour des musiques et des cultures du monde » devrait, plus que jamais, être inscrit dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Une demande vient d’être adressée dans ce sens à l’organisation onusienne, a fait savoir, jeudi à Casablanca, la directrice du festival Neila Tazi. « La notoriété de ce festival et son engagement pour les valeurs de l’universalité ont poussé les organisateurs à demander l'inscription de la musique gnaouie au patrimoine oral et immatériel de l'UNESCO. Cela permettra la sauvegarde de cet art, qui ne s'est jamais départi de sa racine africaine et n’a jamais cessé de la revendiquer, et la préservation de sa pérennité d'autant que cette musique a réussi à attirer un public de férus des musiques du monde d'âges et de catégories sociales différents du Maroc et de l'étranger », explique la responsable, citée par la MAP. La directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a d’ailleurs répondu par courrier aux organisateurs. Aucune réponse positive à leur demande ne leur a encore été communiquée. Une ambition qu’ils espèrent, toutefois, « se voir réaliser en 2014 ». Côté programmation, la 16e édition du Festival Gnaoua d’Essaouira restera fidèle à sa vocation. « Le principe même du festival est d’avoir, malgré tous les changements qu’on puisse y apporter, les gnaouas en têtes d’affiche », a rappelé le Mâalem Abdeslam Alikane, co-directeur artistique du festival, lors de la conférence de presse. Seront sur scène, notamment, les Mâalems Saïd Kouyou, Omar Hayat, Abdelkébir Merchane, Mahmoud Guinea, Rachid Hamzaoui, Abdellah El Gord, Abdellatif El Makhzoumi et Fathallah Chaouki.

Maroc-Autriche. Le Maroc reçoit un document historique de l’Autriche. Le président du Conseil fédéral autrichien Edgar Mayer, en visite au Maroc, a remis vendredi dernier au parlement marocain une copie d’un traité d’amitié austro-marocain datant de 1783, informe Atlas Info. Un autre document relatif aux relations diplomatiques entre les deux pays a aussi été présenté, célébrant ainsi 230 ans de coopérations scientifiques, culturelles et navales. Le président de la Chambre des Conseillers Mohamed Biadillah, accompagné du président de la Chambre des représentants Karim Ghallab, du directeur de la Bibliothèque royale Chaouki Bine Bine et d’Adebelhadi Tazi, a déclaré que ces documents témoignaient « du caractère historique et profond des relations entre le Maroc et l’Autriche ».

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