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30 avril 2013

Actualité Social

Sahara. Des blessés dans les affrontements entre pro-Ploisario et forces de l’ordre à Laâyoune. La mobilisation des pro-Polisario ne faiblit pas au Sahara. Le vendredi et samedi, Laâyoune était le théâtre de manifestations réclamant l’indépendance de la région. Les forces de l’ordre sont, cette fois , intervenues pour disperser une « centaine » de sympathisants du Front, selon deux observateurs de l’ONG Amnesty international (AI) qui se trouvent, actuellement, dans la capitale du Sahara. Les témoignages, recueillis par l’AFP, de Bénédicte Goderiaux et Sirine Rached, accusent directement les éléments de la police marocaine « de recourir à la force de manière excessive » alors que la marche se déroulait « dans le calme ». Les deux membres d’AI affirment, toujours selon l’AFP, qu’elles ont recensé une trentaine de blessés, parmi eux un enfant de 14 ans, dans les rangs des sympathisants du Polisario alors qu’elles n’ont eu accès, comme le rapporte l’agence française, qu’à 12 personnes. De son côté, la wilaya de Laâyoune avancent que douze membres de la police auraient été également blessés. Cette escalade a contraint la fédération royale de football de reporter à une date ultérieure, la rencontre qui devait opposer l’équipe locale à celle de la ville de Khémisset, comptant pour la 2ième division de la Botola. Des sources au Sahara se disent pessimistes quant à la situation qui prévaut dans la région. Elles sont convaincues que le Polisario ne va pas laisser échapper l’occasion pour faire monter au maximum la tension dans les principales villes du sud. Les mêmes sources soutiennent que ces manifestations seraient « la conséquence d’une réunion tenue, la semaine dernière, par les amis de Mohamed Abdelaziz, au cours de laquelle des directives très strictes, et surtout des moyens financiers, ont été donnés à Mohamed Laâkik, chargé du département de la Diaspora et des collectivités locales, pour une relance de la contestation dans le Sahara sous contrôle marocain ». Laâkik est originaire de la même tribu qu’Aminatou Haidar, les Azzergueyyines. Sur l’appartenance tribale des têtes d’affiche de la contestation au Sahara, force est de constater que la majorité n’est pas issue de la puissante tribu des Reguibates qui détient le pouvoir aussi bien dans les camps de Tindouf que dans les provinces du sud. Parallèlement à la tension que vit la région, les amis du Polisario, au sein du Centre Robert Kennedy, entament une campagne internationale réclamant l’envoi de missions mensuelles d’enquête sur le respect des autorités marocaines des droits de l’Homme au Sahara.

Buzz. L’exclusion d’élèves voilées d’une école privée à Tanger fait le buzz... « pour rien ». La semaine dernière, quatre élèves de l’institut Ibn Sina de Tanger sont arrivées à l’école vêtue chacune d’un voile long couvrant le buste et les bras. Or, dans les établissements scolaires au Maroc , le voile ne doit pas couvrir intégralement le tablier de l'élève. La direction leur a ainsi interdit l’accès à l'enceinte du collège pour cause de tenue incorrecte. L’affaire a été récupérée par les médias, créant le buzz sur le net. Dans un mini reportage, les jeunes filles se revendiquent d’être des « salafies ». L’une d’elle, se dit libre de s’habiller comme elle le souhaite. Pendant six jours environ, elles n'ont pas pu assiter aux cours. Nous avons contacté la direction de l'établissement en fin de matinée pour en savoir plus. « Le problème est résolu, les jeunes filles sont en classe », s’empresse de dire M. Mansouri, directeur de l’Institut Ibn Sina. En effet, depuis ce lundi matin, les jeunes filles ont repris les cours. D’après le directeur, l’incident qui s’est produit dans son école « ne nécessitait pas tout ce vacarme [médiatique, ndlr]. Tout ça pour rien », dit-il avec force. M. Mansouri tient à clarifier un point : ses élèves « n’ont pas été exclues ». De plus, il n’est pas question de voile, affirme-t-il, précisant que « le voile n’est pas interdit. Il faut juste le porter selon les règles en vigueur au sein de l’Institut ». « Elles n’ont pas été admises à l’école parce qu’elles ne portaient pas le tablier. Une fois qu’elles ont accepté de remettre l’uniforme, elles ont été réadmises », explique le directeur. Les choses sont donc rentrées dans l’ordre à l’institut Ibn Sina, si bien que les quatre élèves ne seront pas traduites au conseil de discipline pour leur comportement. « Pas du tout », renchérit le responsable de l’école, comme pour éviter d'attirer à nouveau l'attention de la presse. Pourtant, lorsqu’un acte de ce genre reste impuni, il peut parfois pousser d’autres élèves à afficher des comportements contraires aux règles. (Yabiladi)

Travail. Une fête du travail sous tension cette année. Le gouvernement vient de s'attirer les foudres des syndicats nationaux en annulant le round du dialogue social prévu samedi 27 avril dernier. Cette rencontre devait réunir les membres de l'Exécutif et les principales centrales syndicales du pays, à savoir l'Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), la Fédération démocratique du travail (FDT), l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM). Dans un communiqué, l'équipe gouvernementale dit avoir annulé cette réunion suite au refus de plusieurs centrales syndicales d'y prendre part, « pour diverses considérations ». Mais en réalité, « tous les syndicats ont boycotté cette rencontre », révèle Brahim Karfa, Secrétaire national à l’UMT. « Nous par exemple avons reçu l’invitation jeudi pour discuter samedi sur un ordre du jour vide », explique-t-il. En effet, pour cette rencontre, le Premier ministre avait demandé aux secrétaires généraux des syndicats de lui soumettre les revendications urgentes ainsi que les différends en suspens. « Nous avons pourtant fait de nombreuses revendications qui ne sont pas méconnues du gouvernement ». La démarche du gouvernement n’est pas du goût des syndicalistes. Pour eux, M. Benkirane essaye de « gagner du temps » et fuit « le dialogue ainsi que les négociations sur les revendications des centrales syndicales ». Actuellement, les syndicats sont décidés à mener leur combat jusqu’au bout. Le 31 mars dernier, des milliers de travailleurs sont descendus dans les rues de Rabat sous l’impulsion du FDT et du CDT, dénonçant l’indifférence du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane. A moins de 48 heures du 1er mai, la fête du travail se déroulera dans une ambiance plutôt électrique. Plusieurs syndicats envisagent de battre le pavé une fois de plus, avec plusieurs revendications, telles l’abrogation de l’article 488 du code pénal qui prévoit une peine d’emprisonnement à l’encontre des travailleurs grévistes. De leur côté, les greffiers en veulent à Mustapha Ramid, leur ministre de tutelle. Ils dénoncent les ponctions sur salaires opérées par le ministère. Ainsi, ils se préparent pour la grève qu’ils organisent la veille de la fête, mardi 30 avril, sous l'égide du syndicat démocratique de la justice (SDJ), affilié au FDT, rapporte L’Economiste. L’UMT ayant, pour sa part, le souci de « mieux se faire entendre », attendra l’après-fête pour mener son action. Le FDT et le CDT, quant à eux, ont promis une « grève nationale et générale » si le gouvernement ne réagit pas à leurs revendications.

Migration-Maroc-Espagne. Le Maroc et l'Espagne signent un accord de coopération policière. Le directeur général de la sûreté nationale marocaine, Bouchaïb Rmail, a reçu dimanche dernier à Rabat son homologue espagnol, Ignacio Cosidó, afin de signer un accord pour la création d’équipes conjointes d’analyses et de coopération en matière de migration, indique Europapress. Cet accord sera valable un an avec une reconduction tacite chaque année. Les deux dirigeants ont passé en revue les résultats des missions conjointes passées et ont convenu de renforcer la coopération policière hispano-marocaine en ce qui concerne la criminalité transnationale organisée, le terrorisme, le trafic de drogue, la cybercriminalité, le trafic de véhicules volés et l'immigration clandestine. Durant cette rencontre, des agents marocains ont également été décorés de la médaille du Mérite de la Police Nationale espagnole. 

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