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29 avril 2013

International

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Armement au Maghreb. Alger s’approvisionne sur le marché américain, coïncidence qui dérange. La version électronique du quotidien El Watan rapporte qu’Alger pourrait acheter des armes des Etats-Unis, notamment des avions de transports militaires de type C17 Globmaster II. Un appareil se trouve « depuis le lundi dernier » sur le tarmac de la base de Boufarik pour effectuer une série de démonstration. Dans une première phase, les Algériens pourraient commander entre 6 à 8 transporteurs. Chaque unité coûte environ 170 millions de dollars. Et ce n’est pas tout. En mars dernier, la société américaine, Harris Corporation, décroche un important contrat visant à équiper l’armée de l’air algérienne d’un nouveau système de communication afin de lui assurer « le contrôler du trafic aérien même dans des endroits reculés du pays », souligne El Watan. Harris a par ailleurs déjà vendu sept systèmes de ce type à l’Algérie et quatre autres sont en option. Ces contrats sont appelés, dans un avenir proche, à se multiplier, tant les besoins sont énormes. Alger tient à diversifier ses fournisseurs en armes. L’industrie militaire américaine a également besoin de nouveaux marchés pour continuer à se développer. C’est du gagnant-gagnant, d’autant plus que les réserves israéliennes sur la vente d’armes à l’Algérie n’ont plus droit de cité. Voila pourquoi, du côté du Maroc, la presse a parfois tendance à oublier que le voisin de l’Est est également un allié stratégique de Washington, avec les conséquences qui en découlent. Octobre dernier, s’est tenue dans la capitale américaine la première session du dialogue stratégique entre les deux pays. C’est Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui a conduit la délégation de son pays à ce rendez-vous. Une rencontre qui a balisé le terrain à la visite, le 10 mars, du sous-secrétaire d’Etat américain à la Défense pour le Renseignement, Michael G. Vickers, un ancien agent de la CIA, qui s’est entretenu avec le ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia. Le timing de ce déplacement intervient juste deux semaines après l’annonce par le New York Times de la conclusion d’un accord visant au renforcement de la coopération sécuritaire entre les deux pays dont la principale conséquence est le feu vert des autorités algériennes au drones américains, stationnés au Niger, de survoler son espace aérien. Si la récente crise diplomatique entre les Etats-Unis et le Maroc a surpris certains au Maroc, d'autres y verront une conséquence du réchauffement des relations entre les Américains et le voisin algérien. Si les plus pessimistes verront ces récents contrats d'armement comme élément déclencheur, les plus optimistes concluront à une simple coïncidence.

Algérie. Le président Bouteflika hospitalisé à Paris après un AVC. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, a été hospitalisé ce week-end à Paris après un accident vasculaire cérébral présenté comme mineur par les autorités algériennes mais qui repose la question de sa succession alors que son mandat s'achève en 2014. M. Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, a été transféré samedi en fin après-midi à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce pour y effectuer des "examens complémentaires" après un "accident ischémique transitoire sans séquelles", un type d'accident vasculaire cérébral sans gravité, selon l'agence de presse algérienne APS, citant une source médicale. Bien que son état général "ne suscite pas d'inquiétude particulière", ses médecins lui ont prescrit des examens complémentaires ainsi que quelques jours de repos, a précisé cette source médicale. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a affirmé samedi, cité par APS, que l'état de santé de M. Bouteflika "n'est pas du tout grave". Selon David Grabli, neurologue à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, "+Ischémie+, ça veut dire, pour n'importe quel organe, la privation d'apport sanguin et donc d'oxygène. Le plus souvent c'est lié à un vaisseau sanguin qui se bouche". "Comme c'est +transitoire+, le caillot qui s'est formé va se dissoudre très rapidement. Quand la durée de l'ischémie a été brève, inférieure à quelques minutes, les symptômes récupèrent immédiatement", a-t-il expliqué à l'AFP. Le Val-de-Grâce accueille régulièrement des personnalités françaises et étrangères importantes. L'ancien président Nicolas Sarkozy y avait été admis en juillet 2009 après un malaise. Son prédécesseur Jacques Chirac y avait été hospitalisé en septembre 2005 à la suite d'un "petit accident vasculaire cérébral". Joint par l'AFP dimanche, le ministère de la Défense s'est refusé à tout commentaire "par respect du secret médical". "L'Etat français se tient informé, ce qui est normal pour le président d'un grand pays tel que l'Algérie", a-t-on ajouté. Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius n'a pas voulu faire beaucoup plus de commentaires, se contentant de "souhaiter le rétablissement" de M. Bouteflika "qui, en tant que président de l'Algérie, est un ami de la France". (AFP)

Grande-Bretagne. Un leader des Anonymous britanniques accusé de viol. Malcolm Blackman, 45 ans, un des leaders de la branche britannique du groupe de pirates informatiques Anonymous, a été inculpé pour le viol d'une femme lors d'un sit-in du mouvement Occupy à Londres, devant la cathédrale Saint-Paul en janvier 2012. Blackman aurait abusé deux fois d'une femme avec laquelle il a eu une brève relation, dans les tentes montées devant la cathédrale à l'automne 2011, rapporte The Guardian. Le quotidien britannique évoque la réputation sulfureuse de Blackman en la matière : 'Il tenait un décompte de ses partenaires sexuelles punaisé à sa tente', écrit le journal, ce à quoi l'accusé a répondu lors de son interrogatoire par la police qu'il ne s'agissait que 'd'une blague entre hommes' du camp. Devant la police, il a nié les accusations de viol et évoqué une relation bancale, dans laquelle il ne souhaitait pas s'impliquer alors que sa partenaire le pressait de s'engager. De son côté, la victime présumée affirme avoir été ligotée au niveau des mains et de la gorge par Blackman, et violée à deux reprises à la suite de soirées arrosées. Ironie de l'histoire, le groupe Anonymous s'est distingué ces derniers mois en dénonçant publiquement voire en lynchant sur la Toile des auteurs de viol présumés. (AFP)

Côte d'Ivoire. D'ex-chefs de guerre accusés par l'ONU de pillages. D'anciens chefs rebelles, désormais cadres de l'armée ivoirienne, continuent de se livrer au pillage du cacao et d'autres ressources du pays qui leur rapporte des centaines de millions de dollars, dénonce dimanche un rapport d'experts des Nations unies. "Les commandants ("com-zone") des Forces nouvelles - rébellion qui contrôlait le nord du pays depuis 2002 - ayant choisi le camp du président Alassane Ouattarra contre son rival, l'ex-président Laurent Gbagbo, dans l'affrontement post-électoral de 2010-2011 forment "un réseau militaro-économique" tirant profit de la contrebande et d'un système de taxation parallèle, selon le rapport au Conseil de sécurité des experts chargés de vérifier l'application de l'embargo sur les armes à destination de la Côte d'Ivoire. Ces chefs militaires ont été intégrés dans l'armée régulière "sans que les commandants aient abandonné leur activités économiques prédatrices sur le mode de chefs de guerre, qu'ils ont aujourd'hui étendues à l'ensemble du territoire ivoirien", selon le texte. La Côte d'Ivoire est le premier exportateur mondial de cacao mais, pendant la saison 2011-2012, la contrebande a concerné 153.000 tonnes sur un total de 1,47 million de tonnes, essentiellement via le Ghana, précise le rapport citant des chiffres gouvernementaux. La perte a été estimée à 400 millions de dollars, ajoutent les experts. Les experts dont le mandat a été renouvelé par le Conseil de sécurité la semaine dernière font également part de leurs soupçons concernant le commerce de l'or, des diamants, du coton, du bois et d'autres ressources. Ils notent aussi que l'équilibre du pouvoir et la sécurité restent "précaires" en Cote d'Ivoire où le président Gbagbo a été chassé par la force en avril 2011 avec le soutien des forces françaises et de l'ONU après plusieurs mois de refus de quitter le pouvoir malgré sa défaite à l'élection de novembre 2010. Il est aujourd'hui détenu par la Cour pénale internationale (CPI) qui le soupçonne d'être coauteur de crimes contre l'humanité lors des troubles qui ont fait quelque 3.000 morts. (AFP) 

Afghanistan. Quatre soldats de l'Otan tués dans le crash d'un avion (Isaf). Quatre militaires de l'Otan ont été tués samedi dans la chute d'un avion dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé dans un communiqué l'Isaf, la force armée de la coalition en Afghanistan. "Une enquête est en cours pour déterminer la cause de la chute de l'appareil. De premiers éléments indiquent cependant qu'il n'y avait aucune activité ennemie dans la région au moment du crash", selon le communiqué. La Force internationale d'assistance et de sécurité (Isaf) n'a pas précisé le type de l'appareil qui s'est écrasé, ni le lieu de sa chute dans le sud de l'Afghanistan, une région où l'opposition armée des talibans est très active. La nationalité des victimes n'a pas non plus été divulguée. Quelque 100.000 hommes de l'Isaf sont déployés en Afghanistan, dont la majorité sont Américains. Les chutes d'avions militaires en Afghanistan sont beaucoup moins fréquentes que celles d'hélicoptères. Au début du mois, deux militaires américains avaient péri dans la chute d'un hélicoptère dans l'est de l'Afghanistan tandis qu'en mars, cinq soldats américains avaient été tués dans le crash d'un hélicoptère par mauvais temps.Le crash de samedi porte à 39 le nombre de militaires de l'Isaf ayant trouvé la mort depuis le début de l'année, selon un décompte effectué par le site indépendant Icasualties.org d'après des informations de l'Otan. Les talibans avaient annoncé plus tôt samedi le lancement de leur "offensive du printemps" contre les forces de l'Otan et le gouvernement afghan. (AFP) 

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