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29 avril 2013

Actualité Politique

Actualité

Maroc-Algérie. Réouverture des frontières maroco-algériennes, les trois conditions d’Alger. La réouverture des frontières terrestres entre l’Algérie et le Maroc s’embourbe davantage dans le tunnel de la confusion. Jeudi, le ministre des Affaires étrangères, Saâdeddine El Othmani déclarait , dans un entretien accordé à la chaîne britannique BBC, qu’il ignorait les conditions des autorités algériennes pour la réalisation de cet objectif. Le lendemain c’est sur le site d’actualité TSA qu’un « haut diplomate », bien entendu sous couvert de l’anonymat, comme c’est de coutume dans ce genre de circonstance, de répliquer aux propos du PJDiste, énonçant les conditions, au nombre de trois, que son pays attend de Rabat avant tout retour à la normal d’avant août 1994. « Nos amis marocains savent pertinemment qu'il existe trois questions principales qui joueront en faveur ou en défaveur de cette réouverture et que la balle est dans leur camp », souligne ce responsable que tout indique qu’il s’agit du porte-parole des Affaires étrangères, Amr Belani. « Chaque pays défend la position qui est la sienne sur la question du Sahara ». Dans le détail, le diplomate cite « l’arrêt de la campagne médiatique de dénigrement et l'attitude agressive vis-à-vis de l’Algérie ; une coopération réelle, concrète et efficiente contre l'agression que subit notre pays en matière d'infiltration massive de drogues ». Lors de la réunion, le 9 avril à Alger, du Groupe 5+5 des ministres de l'Intérieur, Mohand Laenser a déclaré que « si le trafic de drogue est la cause qui justifie la fermeture des frontières, alors les frontières ne s’ouvriront jamais car il n’y a pas un seul pays au monde qui a réussi à éradiquer le trafic ». Quant au Sahara, l’interlocuteur « anonyme » du TSA, martèle que « les Marocains doivent définitivement admettre que l’Algérie a une position constante sur la question du Sahara, cesser les amalgames en vue d'une bilatéralisation impossible de cette question et cesser de vouloir changer les règles de l'entente convenue entre les deux pays. Cette entente est claire : chaque pays défend la position qui est la sienne sur la question du Sahara, tout en laissant le soin à l'ONU d'assumer les responsabilités qui sont les siennes ». Et de conclure que « toute autre démarche qui s’éloigne ou qui contrarie ces trois paramètres ne fera que polluer inutilement l’atmosphère, en rendant plus problématique un environnement que nous voulons propice à la normalisation complète de nos relations avec ce pays voisin et à la relance de l’intégration régionale ». Voilà qui a le mérite d'être clair.

Maroc-Amazighs. Le Maroc autorise désormais les prénoms amazighs à l'état civil. Depuis cette semaine, le Maroc autorise les parents à donner des prénoms amazighs à leurs enfants, rapporte le journal arabophone Assabah dans son édition du 26 avril. Le ministre de l’Intérieur , Mohand Laenser a fait passer une circulaire 32.20 qui a été envoyée à tous les bureaux d’état civil au Maroc mais également aux consulats marocains à l’étranger, leur ordonnant d’accepter dorénavant les prénoms berbères. Pour Mounir Kejji, militant amazigh, cette circulaire est une excellente nouvelle. « Il était temps ! C’est une victoire et une revanche pour tous les parents qui n’ont pas été autorisés à donner un nom amazigh à leur enfant ! », lance-t-il. « Cette circulaire représente la fin d’une loi raciste contre tous les Amazighs, car le fait d’interdire à des parents de donner le prénom qu’il souhaite à leur enfant est totalement discriminatoire », poursuit-il. Pour en arriver à cette autorisation, Mounir Kejji rappelle que le combat a été, néanmoins dur et long. Il a commencé en 1996 lorsqu’une première circulaire - signée notamment par Driss Basri, le ministre de l’Intérieur de l’époque et Abdelouahab Ben Mansour président de la Haute commission de l’état civil et historiographe du royaume - avait été envoyée aux bureaux marocains de l’état civil pour interdire les noms amazighs. Suite à cette interdiction, plusieurs familles s’étaient vues refuser de donner un prénom amazigh à leur enfant. Au lieu de se soumettre, certaines ont au contraire, décidé de contre-attaquer en portant plainte contre cette circulaire, donc contre l’Etat. Cependant, cette contre-attaque avait un prix. Non seulement financier puisque ces familles avaient dû prendre des avocats mais aussi, pendant de longues années leur enfant n’avait pas de prénom officiel. Ce qui veut dire que cet enfant n’existait pas aux yeux de l’état civil marocain. « Heureusement, ces parents ont fini par gagner leur procès ! », rappelle Mounir Kejji avec enthousiasme. Depuis 1996, des dizaines et des dizaines de familles se sont vues refuser, chaque année, de donner un prénom amazigh à leur enfant, que ce soit au Maroc ou à l’étranger. (Yabiladi)

Maroc-Etats-Unis. Une délégation marocaine s’est réunie pour négocier avec le chef du Conseil National de Sécurité. La résolution 2099 du conseil de sécurité sur le Sahara dans la poche, la délégation marocaine qui a mené les négociations à New York n’est pas encore rentrée au pays. Elle poursuit ses entretiens dans la capitale américaine avec les hommes du président Barack Obama. Vendredi, Taïeb Fassi Fihri, conseiller de SM le Roi, Yassine Mansouri, chef de la DGED, Youssef Amrani, n°2 au ministère des Affaires étrangères, et Rachad Bouhlal, ambassadeur de royaume à Washington, ont rencontré Tom Donilon, le patron du Conseil National de Sécurité. Un poste qu’il occupe depuis octobre 2010. Une réunion d’une importance vitale pour la partie marocaine à laquelle, selon la MAP, ont pris part, également, les collaborateurs de Donilon. « Les entretiens ont essentiellement portés sur l’élargissement et l’approfondissement des relations stratégiques entre les deux pays amis » ajoute l’agence officielle sans donner davantage d’informations sur le teneur des négociations entre les deux délégations. C’est le premier contact de ce niveau entre Marocains et Américains après l’épisode de la présentation d’un projet de résolution américain proposant d’élargir le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara. Une réunion qui atteste que Rabat mise, désormais, sur les tenants de la sécurité au sein de l’administration Obama pour se faire entendre. Elle sait que ses chances du côté du département d’Etat de John Kerry, à l’heure actuelle, sont minimes. Un choix qui pourrait s’avérer judicieux, sachant que Tom Donilon compte un passage dan la diplomatie du temps du premier mandat de Bill Clinton (1993-1997) en tant que chef de cabinet de Waren Christopher. En 2007, il rejoint l’équipe du candidat Barack Obama en course à la Maison blanche. Mais surtout de solides liens avec le lobby juif américain. Un point qu’il partage avec le Maroc. (MAP)

Santé-Médicaments. 12 MDH pour liquider les médicaments périmés. Le ministère de la Santé aurait besoin de 12 MDH pour procéder à la destruction de 250 tonnes de médicaments périmés. Cette quantité, dont la destruction nécessite tant de moyens financiers est considérée comme un record inégalé. Pis encore, il n’existe pas de structure pour gérer ces stocks, ni de moyens pour s’en débarrasser. À l’heure où le Maroc procède à des coupes dans les budgets d’investissements publics, l’enjeu est de prioriser. Il reste donc à savoir si la liquidation des stocks qui peuvent être dangereux, est une priorité. (Les Inspirations ECO)

Fiscalité. Les Istiqlaliens plaident pour une fiscalité engagée. «Il n’est point de fiscalité neutre». C’est en résumé l’idée principale de la proposition de l’Alliance des économistes istiqlaliens au crépuscule des Assises de la fiscalité programmées ce lundi 29 avril. «La fiscalité est un levier de pilotage économique et un outil puissant de communication et d’orientation des comportements économiques, des entreprises comme des consommateurs et il serait dommage de ne pas utiliser un tel outil», argumente Adil Diouri. Ce dernier, aux cotés de Abdelkader Boukhriss, a présenté des mesures pour clarifier son plaidoyer. Selon Douiri et Boukhriss, la fiscalité actuelle se veut neutre et ce n’est pas une bonne chose. L’un des problèmes majeurs de l’économie marocaine, c’est que les gens ont plutôt tendance à placer leur épargne dans les terres nues, ce qui fait que l’argent ne circule pas et un denier aussi précieux et important comme l’immobilier subit les effets de la spéculation et devient rare. Un problème qui pourrait trouver sa solution, même en partie, dans la fiscalité. Celle-ci doit aller dans le sens d’encourager à épargner dans les banques ou dans les capitaux et en même temps taxer les terrains nus selon la durée de leur détention. Cela va de même pour l’encouragement des sociétés à augmenter leurs capitaux au lieu de distribuer des dividendes, ce qui pourrait donner plus de force et de stabilité aux entreprises et mécaniquement à l’économie. Cela dit, les économistes font la part des choses. Il existe un nombre de recommandations qui ne sont pas faisables dans la conjoncture économique actuelle, mais dont l’intérêt pour l’économie est indiscutable. (Les Inspirations ECO) 

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