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26 avril 2013

Actualité Artistique

Art & Culture

Musique. Le FNAP adhère au Forum européen des festivals de musiques du monde. Le plus ancien festival du Maroc qui se prépare pour son jubilé d’or en 2015, intègre depuis peu le Forum européen des festivals de musiques du monde. Une nouvelle de taille pour ce festival qui perpétue l’héritage artistique populaire du royaume à travers ses musiques, ses métiers d’art et ses produits du terroir. Pour asseoir sa continuité, le FNAP, hélas, emprunte un chemin semé d’embûches. « Les arts populaires sont aujourd’hui en péril, explique Brahim El Mazned, directeur artistique du Fnap et expert en musique du monde. La relève n’est plus assurée, les répertoires s’appauvrissent, les femmes sont de plus en plus absentes des troupes et les fabricants d’instruments de musique disparaissent les uns après les autres. Dans tout le Maroc, il ne reste plus qu’un seul fabricant de rebab ! Nous tous, Marocains et citoyens du monde, avons tout à perdre à les voir disparaître». Le président de la Fondation des Festivals de Marrakech Karim El Achak abonde dans ce sens. « Les effets de l’urbanisation et de la mondialisation ont profondément transformé la société marocaine et ont fragilisé les arts populaires au point de menacer leur pérennité. Il est aujourd’hui urgent de sensibiliser les citoyens et les décideurs face aux menaces qui pèsent sur ce patrimoine et d’agir pour revaloriser ces arts fondateurs de la culture marocaine. C’est une priorité pour l’identité du pays. C’est aussi une grande opportunité qui se présente à nous pour en faire un levier économique et social dans le cadre du tourisme culturel durable. » Parmi les projets envisagés par la Fondation des Festivals de Marrakech, susceptibles de faire revivre ce valeureux héritage : un vaste projet de création d’une Cité des arts populaires, une institution qui réunira un centre de conférences, un théâtre, des studios de répétition et d’enregistrement, une résidence artistique et hôtelière, un centre de documentation et d’archives, une médiathèque, un fonds numérique ou encore un musée et des ateliers dédiés aux costumes et aux instruments. Signalons que le Forum européen des festivals de musique du monde, fondé en 1991 est un réseau dédié aux musiques du monde, se ramifiant en festivals disséminés dans une vingtaine de pays et attirant plus de trois millions de visiteurs.

Portrait-Poésie. Ghizlane Oudelouarde, la jeune poétesse qui fait l'exception dans sa famille. Dès son petit âge, elle se passionnait pour la rédaction de poèmes en français et à ses 22 ans elle a publié un recueil en arabe. La jeune poétesse, Ghizlane Oudelouarde, a récemment signé son premier livre de poésie intitulé «Chizophrinia Attawahoud» (Schizophrénie de la solitude). Rencontrée au 19ème Salon international du livre et de l’édition qui s’est tenu dernièrement à Casablanca, la conceptrice de cette œuvre, éditée chez la maison jordanienne Fadaat, a indiqué à ALM que son nouveau-né «traite de la schizophrénie non en tant que maladie mais comme complément pour l’âme dans ses différents états». Quant au choix de l’arabe, Ghizlane Oudelouarde, qui en est à la quatrième année de ses études en ingénierie informatique et télécommunications à Casablanca, nous explique que «je ressens une aise quand j’écris des poèmes dans cette langue». De plus, elle fait l’exception dans sa famille puisque tous ses membres communiquent rarement en arabe. Mais cela ne l’empêche pas de rédiger en langue française. D’ailleurs, elle se souvient de son premier poème qu’elle a écrit, en français, sur l’eau à l’occasion de la Journée mondiale dédiée à cette ressource naturelle. «Quand j’étais en première année de l’enseignement fondamental, j’appréciais la poésie en français. Je me rappelle que notre professeur nous demandait de livrer nos impressions sur un poème étudié. Et tellement j’ai nourri une passion pour ce genre littéraire que je me suis trouvée, au fil du temps, en train d’écrire des poèmes», se remémore-t-elle. Interrogée, par ailleurs, sur le choix d’une maison jordanienne pour éditer son livre, la jeune poétesse, installée dans la grande métropole et née en 1990, précise qu’«il a été fait par hasard». Pour information, «Chizophrinia Attawahoud» a été signé, en premier, lors du Salon du livre tenu en septembre dernier en Jordanie. Après son premier recueil, la poétesse travaille sur «Walakina achahamat». Un livre de poème qui aborde la réalité du monde après le Printemps arabe. Outre la poésie, Ghizlane Oudelouarde, qui lit beaucoup en français, en espagnol et en anglais, réalise des traductions. Pour le moment, elle se penche sur la traduction d’un roman de Jean Genet.

Cinématographie. La commission d'aide à la production des œuvres cinématographiques accorde des avances sur recettes avant et après production au titre de 2013. La Commission d'aide à la production des œuvres cinématographiques a décidé, au terme de sa première session de l'aide au titre de l'année 2013, tenue mercredi et jeudi à Rabat, d'accorder des avances sur recettes avant et après production de plusieurs projets et films longs et courts métrages, ainsi qu'une aide à la réécriture de scénario. Des avances sur recettes avant production sont ainsi accordées aux projets concernant les longs métrages "Pari pimenté", qui sera réalisé par Mohamed Karrat d'après son propre scénario et qui a bénéficié d'une aide de 4.300.000 dh, "A mile in my shoes" qui sera réalisé par Said Khallaf d'après son propre scénario (4.100.000 dh) et "Cœur noyé" qui sera réalisé par Faris Lakimi d'après le scénario de Dorothée Landelle (3.600.000 dh), ainsi que le court métrage "De l'eau et du sang" qui sera réalisé par Abdelilah El Jaouhary d'après le scénario de Mohamed Arious (200.000 dh), précise jeudi la commission dans un communiqué. Concernant les avances sur recettes après production, un montant de 1.500.000 dh a été accordé au long métrage "Né quelque part", réalisé par Mohamed Hamidi d'après son propre scénario, alors que le court métrage "Le recrutement", réalisé par Abdeslam Kalei d'après le scénario de Abdelkader Dabbagh, a bénéficié d'une aide de 80.000 dh. La commission a également accordé, dans la catégorie aide à la réécriture, un montant de 50.000 dh au projet de film de long métrage "Cadre vide", scénario et réalisation de Sana Akroud. Lors de cette session, la Commission, présidée par Abdelkrim Berrechid, a examiné douze projets de films de long métrage et un projet de film de court métrage, candidats à l'avance sur recettes avant production. Elle a également visionné deux courts et un long métrage candidats à l'avance sur recettes après production. Outre son président, la commission comprend Sabah Bendaoud, Fatima Ifriqui, Driss Tahri, Mohamed Hicham Regragui, Thami Hejaj, Mohamed Louali, Mohamed Belfqih, Bachir Edkhil, Mohamed El Kadmiri, Abdelhak Afandi et Tariq Khalami. (MAP)

Exposition. Mehdi Qotbi et Yahya, calligraphes marocains de talent. Le peintre marocain Mehdi Qotbi s'est associé à son compatriote Yahya pour sculpter la lumière et bousculer les traditions. Bruits de perceuses, coups de marteau auxquels répondent en écho les grésillements causés par un fer à souder... c'est l'ébullition au cœur du Mobile Art, le pavillon créé par l'architecte britannique d'origine irakienne Zaha Hadid et installé sur le parvis de l'Institut du monde arabe à Paris. La veille du vernissage de l'exposition « Lumière invisible » de Mehdi Qotbi et Yahya, il reste encore bien des détails à régler, des oeuvres à installer, des lumières à orienter. Pourtant, les deux artistes marocains s'amusent. Ils enchaînent les interviews et les séances photo avec bonhomie et bonne humeur, répondent aux sollicitations des connaissances de passage, de la commissaire de l'exposition, Élisabeth Azoulay, et des ouvriers qui attendent des indications pour parachever la mise en scène. La gouaille facile, le rire tonitruant, Mehdi Qotbi n'est pas peu fier du travail accompli. Lui et Yahya présentent 17 œuvres communes, un projet qui aura mis cinq années à se réaliser. « On en a parlé en 2008, explique Yahya. Mais il nous a fallu du temps pour que ça mûrisse et deux ans pour confectionner les pièces, car cela nous a demandé de relever certains défis techniques. » Les deux compères ont choisi de partir des lettres que calligraphie Qotbi depuis maintenant quarante ans pour composer des sculptures qu'a façonnées, lettre par lettre, Yahya dans ses ateliers de Marrakech avec l'aide d'artisans spécialisés. Mehdi Qotbi a alors troqué les couleurs vives qui composent habituellement son univers contre la sobriété et l'élégance du bronze et de l'acier. « J'ai proposé à Yahya que l'on travaille ensemble, explique-t-il, car il transforme le métal en dentelle, comme je peux le faire avec le papier et mes pinceaux. » « Notre approche est complémentaire », renchérit l'orfèvre autodidacte. En ciselant la matière, les deux artistes ont joué avec les perspectives et le relief afin de faire naître la lumière de manière inattendue, de la faire surgir là où on ne l'attend pas ou en jouant avec son évanescence pour donner à voir « l'invisible ». Jeu d'ombre et d'éclats, les œuvres réinventent la tradition calligraphique et s'offrent différemment à chaque visiteur. 

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